Harry Potter
Commentaire de texte : Harry Potter. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 14 Septembre 2014 • Commentaire de texte • 1 157 Mots (5 Pages) • 1 312 Vues
La mère de William était passée la voir la veille, lui amenant par la même occasion son ordinateur et la plupart de ses films préférés. Elle en avait regardé cinq ou six depuis et avait décidé qu'aujourd'hui, elle regarderait l'ensemble des Harry Potter, sa mère ayant amené son coffret. Elle venait juste de commencer le premier et les répliques du film sortaient automatiquement de sa bouche. C'était un fait, elle les connaissait par coeur et rigolait à chaque fois qu'elle en disait une. Elle avait par ailleurs décidé de faire des efforts avec son voisin de chambre et lui avait donc demandé si il voulait les regarder avec elle. Il avait accepté et le fait de la voir rigoler pendant tout le film l'avait étonnement mis de bonne humeur. Il avait un léger sourire accroché aux lèvres et de petites étincelles dans les yeux. Pourquoi ? Parce qu'elle ne le jugeait pas, qu'elle était posée, et qu'elle ne se contentait pas juste de l'ignorer.
— « Suivez les araignées, pourquoi pas plutôt, suivez les papillons.. »
A vrai dire, il passait plus de temps à la regarder elle que le film. Non, il n'était pas tombé sous son charme ou quoi que ce soit. Il la trouvait juste attachante. Un peu comme Niall mais en plus distrait, et en fille bien sûr.
— « Ce sont nos choix, Harry, qui montrent ce que nous sommes vraiment, beaucoup plus que nos aptitudes. »
Cette phrase avait par la suite résonné dans la tête du bouclé. Et si il avait fait de mauvais choix ? Et si c'était pour cela qu'il était ici, embourbé dans une maladie et entouré de fils, de cathéter et de médicaments ? Il ne savait pas, et après tout, ce n'était pas vraiment possible. Tu n'as pas un cancer parce que tu as refusé de tondre la pelouse. C'est grotesque.. Il préféra se reconcentrer sur le film plutôt que de penser à ces futilités.
William, elle, rigolait toujours. Ce film avait le pouvoir de la faire retomber en enfance et elle aimait ça. C'était sûrement la plus belle période de sa vie. Pas d'obligations, pas de contraintes, pas de maladie..
Le médecin entra à ce moment là. William coupa le film et saisit un livre. Préférant ne pas s'imposer.
— Bonjour Harry.
— Bonjour.. grogna le concerné.
— Comment te sens tu ?
— On t'as déjà dis que t'étais stupide ? A ton avis comment je vais abruti !
— Et les fils, c'est bon ?
— J'pourrais vivre avec ce truc dans mon bras toute ma vie, c'est tellement agréable. Dit-il, souriant faussement.
Le docteur Shweitzer sorti une petite lampe de sa poche et regarda les yeux d'Harry, il inspecta l'intérieur de sa bouche et de ses oreilles.
— De l'ironie, c'est bon signe.
— Je peux changer de médecin ou..
— Non. Répondit celui ci, amusé.
— Putain.
Il y eu un bref silence. Pesant. Harry aurait aimé qu'à ce moment là, Louis sorte d'une cachette et sorte une blague, marrante ou pas, juste histoire de détendre l'atmosphère.
Il le savait qu'il était insupportable avec le personnel de l'hôpital, voir même avec les gens en général. La plupart se demandait si cela était naturel ou tout simplement si il aimait faire chier tout le monde. Lui, pencherait plus pour la deuxième
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