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Un monde sous les bombes

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Par   •  26 Mars 2015  •  Analyse sectorielle  •  347 Mots (2 Pages)  •  763 Vues

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Un monde sous les bombes

Le graffiti, un art de bombes encore incompris.

Le graffiti de nos jours

Tout d'abord, il faut savoir que le mot graffiti tire ses origines de la langue italienne. Il va de la simple gravure sur une pierre aux fresques murales, mais on peut qualifier de graffiti tout dessin qui se trouve sur un support qui n'était pas destiné à cette utilisation. Le graffiti est toujours considéré comme un acte de revendication même si les mentalités évoluent et qu'il peut être perçu comme un réel art.

Aujourd'hui, on a pu détecter que le graffiti est un moyen de communication à part entière permettant à ses auteurs de faire passer un message politique, une revendication, une révolte ou tout simplement une émotion ressentie. Ces messages sont transmis grâce à l'image de désindustrialisation, destruction et déshumanisation que représente le graffiti. Mais, il peut aussi être mal perçu par la société car les crew (groupes de graffeurs) et gang (USA) se font une guerre en marquant leurs territoires respectifs avec des graffs peu élaborés. De plus, les inscriptions sur territoire ennemi entraînent souvent des représailles violentes entre crew. Mais, c'est surtout pour une partie de la population que cela pose un problème car elle ne perçoit pas le graffiti (fresques ou tags) comme un art, mais plutôt comme quelque chose de néfaste qui enlaidit un quartier. Cependant, il faut savoir que le graffiti est reconnu comme un art, mais qu'il y a très peu d'endroits légaux où le graffeur peut s'exprimer. C'est donc contradictoire à la liberté d'expression de l'artiste. Enfin, exercer le graff peut coûter cher à son protagoniste (de 1500 à 30000 euros et jusqu'à deux ans d'emprisonnement) mais aussi des milliers d'euros aux autorités locales pour les effacer. Ces sanctions sont rares mais bien présentes d’où l'adrénaline procuré par cet art, ce qui entraîne les auteurs à aller toujours plus loin dans l'illégalité.

On peut donc se demander si une légalisation et une réglementation plus précise du graff avec un développement des espaces légaux ne serait pas un avantage pour toute la société.

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