Rédaction sur l'Afrique
Mémoire : Rédaction sur l'Afrique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kgout • 10 Janvier 2020 • Mémoire • 776 Mots (4 Pages) • 681 Vues
Bonjour, je m’appelle Cheikh. À onze ans, j’habitais dans un petit village au sud de la Namibie. Ma famille était composée de Chancelai, ma sœur ; Mbe, mon père et Meka, ma mère. Je m’occupais d’aller chercher tous les matins de l’eau pour ma famille dans un ruisseau à un kilomètre de chez moi. Je me chargeais également de faire les récoltes dans le champ pour mon village.
Un jour, mon village subit une attaque de grande ampleur par des hommes de visages blancs. Lorsqu’ils pénétrèrent dans ma case où nous étions cachés, ils tuèrent toute ma famille et m’emmenèrent au centre du village, où gisaient des cadavres de femmes et d’enfants, avec quelques personnes du village. Ils nous mirent des entraves autour du cou. À ce moment-là, j’ai compris que j’avais étais capturé pour me faire réduire en esclavage car mes parents m’avaient parlé de connaissances du village qui s’étaient déjà fait capturées par les hommes aux visages blancs au cours d’autres nombreuses attaques.
Pour rejoindre le bateau, les hommes qui nous avaient capturés, nous firent traverser le désert.
C’était atroce, nombreux de mes camarades esclaves moururent, par manque d’eau et de nourriture. La traversée dura environ une semaine. Lorsque nous fûmes arrivés, les hommes à la peau blanche durent entamer une négociation avec des Européens. Ils sélectionnèrent les plus forts et robustes. Ils nous vendirent au cours de la nuit aux Européens en échange d’eau-de-vie.
Après m’avoir acheté, mes nouveaux propriétaires me firent entrer dans le bateau et m’envoyèrent dans les cales, où j’allais rester pendant environ deux semaines. Ils nous dirent que l’on allait s’arrêter plusieurs fois pour rechercher le maximum d’esclaves. Je fus troublé par l’espace qu’il régnait à bord car je n’avais même pas la place de me lever. Toutes les nuits, je faisais des cauchemars au sujet de ma famille qui s’était fait assassiner devant mes yeux. À la moitié du voyage, je découvris mon voisin mort. Il avait dû perdre la vie à cause du manque d’eau, je pense. Un matin, nous arrivâmes enfin en Amérique sous une pluie battante.
Les Européens nous mirent tous les uns à côté des autres et nous dîmes de nous tenir droit en montrant nos muscles. Lorsque nous fûmes placés, les gens commencèrent à arriver. Certains, nous touchèrent pour évaluer notre force. Beaucoup notèrent ma force prestigieuse pour un garçon de mon âge. Vers seize heures, un homme qui avait environ cinquante ans acheta dix hommes du groupe. J’en faisais partie. Par la suite, il nous fit avancer pour sortir de la foire.
Lorsque nous arrivâmes aux plantations, on me fit découvrir ma case. Celle-ci avait à peine la place pour faire rentrer un lit et une cuisine. Ensuite, je dormis jusqu’au lendemain matin. Le matin, je fus réveillé par un claquement de fouet dans mon dos. Une sensation de brûlure se refit ressentir instantanément dans mon dos. Puis, je dus me rendre immédiatement aux champs après l’appel et la prière pour couper les cannes à sucre. Le travail était dur et ennuyeux. À midi, on m’accorda deux heures pendant lesquelles je fus contraint de préparer mon repas. À deux heures précises, le commandeur nous rappela pour nous faire travailler jusqu’à la nuit. Je me rendis ensuite dans ma case pour aller dormir. Chaque jour, je pensais de plus en plus aux miens. Je souhaitais plus que tout m’évader pour survivre car plus le temps passait, plus je m’affaiblissais.
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