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Le Réalisme en peinture

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Par   •  4 Octobre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 507 Mots (7 Pages)  •  707 Vues

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Le Réalisme en peinture

Les thermes, réalisme, réaliste ou réalité renvoie à différents types de réels. Bien souvent ils sous-entendent une observation scrupuleuse du modèle représenté (figure, visage, nature morte ; composition allégorique ou religieuse), par l’artiste. Le terme de réalisme détermine l’ajout par l’artiste d’un rendu fidèle ou d’un désir d’anoblissement du monde quotidien, avec cela le Réalisme devient un courant d’où sortent des « peintre de la réalité », qui évoquent avec subtilité des scènes familières de la vie paysanne (Champfleury). Les frères Le Nain, de même que Murillo, ont un réalisme loin de toute revendication sociale, plein de ferveur. Dans ce courant on retrouve les ménagères pensives de Vermeer, es infirmières de Ribera tandis que Caravage élève ses truands et ses femmes de mauvaise vie.

Jeunes mendiants avec le jeu de cube_Murillo La Laitière_Veermer

Le martyre de Saint André_Ribera Bacchus jeune adolescent_Caravage

A partir de 1820, le courant du Réalisme à conquit le monde et surtout l’Europe. Ce courant réagit face au Classicisme et au Romantisme par un retour de l’étude de la nature et des sujets quotidiens. Au sens large, il pourrait englober les études d'après nature de Géricault, les paysages des maîtres de l’école de Barbizon peignant sur le motif dans la forêt de Fontainebleau et les toiles en plein air de Boudin ou de Lepine et tout l'impressionnisme sans oublier les oeuvres du précurseur anglais John Constable.

Le Derby d’Epsom_Gericault Les Glaneuses_Millet (Barbizon)

Impératrice Eugénie (plage de Trouville)_Boudin Quai de Seine, Pont Marie_Lépine

La cathédrale de Salisbury_Constable

Pourtant le mot Réalisme ne désigne qu’un petit groupe d’artistes qui se retrouvent autour de Courbet. Le terme de Réalisme apparaît en 1836 dans la chronique de Paris, sous la plume de Gustave Planche. On retrouve ensuite le terme dans les critiques de Champfleury (promoteur de roman réaliste) qui prône le retour au réel afin de pouvoir se libérer de la peinture littéraire « troubadour » et s’opposer à « l’art pour l’art de Théophile Gautier. Tandis ce que, vers 1838, Thoré-Bürger utilise le terme dans un sens péjoratif, synonyme d’imitation ; ce n’est que plus tard, en 1855, qu’il y verra une définition « presque » élogieuse. Courbet adopte définitivement le terme, sur le plan historique dans l’une de ses exposition ; pour lui le fait d’exalter le sens social de l’œuvre d’art ainsi que l’allégorie réelle est un constat plutôt qu’une profession de foi, il dit : « Le titre de réaliste m’a été imposé comme on a imposé aux hommes

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