La Maison De Verre De Charreau
Mémoire : La Maison De Verre De Charreau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jordy972 • 15 Octobre 2014 • 1 170 Mots (5 Pages) • 1 353 Vues
Pierre Chareau était un artiste à plusieurs casquettes. Né à Bordeaux en 1883 et mort à New York en 1950, c’était un architecte et designer. On n’a jamais su dans quelle catégorie le classer, si c’était un décorateur d’intérieur, un architecte d’intérieur ou tout simplement un architecte. En 1919 il s’établit à son compte et fait donc parti des avant-gardistes. Ses meubles représentent la modernité et sont souvent acquis par de riches bourgeois. Ses meubles sont simples d’aspect et par des éléments articulés en font la particularité des œuvres de Chareau. D’autant plus par le fait que celui-ci ait été le premier à utiliser le bois et le métal pour du mobilier de luxe.
En 1928, par le docteur Dalsace, Pierre Chareau est appelé à rénover un petit immeuble, un hôtel particulier du 7ème arrondissement de Paris en habitation ultramoderne en pavés de verre. La rénovation doit se faire sans perturber la vie domestique puisqu’une locataire y réside au dernier niveau. Avec une enveloppe translucide, sa conception spatiale est caractérisée par une fluidité du plan et une disposition judicieuse des espaces privés et publics. Elle comporte au rez-de-chaussée le cabinet du propriétaire. Elle est classée en 1982 sur l’inventaire des monuments historiques.
Les travaux commencent en 1928, et Chareau décide de faire des contraintes de ce projet une force. En gardant le dernier étage sous comble intact, il décide d’évider les deux autre nivaux. Sur le coté sera conservé une entrée et un escalier desservant l’appartement de la locataire. Dans l’espace évidé, va se trouver la novelle construction. Une structure en acier est mise en place pour supporter le dernier niveau sous comble. Le volume est fermé par des façades de verre à l’avant et à l’arrière puis une aile forme un retour sur le coté opposé à l’entrée d’origine. La nouvelle construction n’a pas de toits et est prise entre deux murs mitoyens. La façade sur cour est entièrement faite de pavés de verre translucide. Elle est neutre et dépourvue de tout relief. Chareau va utiliser ce matériau industriel utilisé à l’époque dans les sous-sols ou les passages pour apporter des sources lumineuses naturelles et va faire de ce matériau l’élément de base de cette demeure luxueuse.
A l’avant, le mur sur cour est dépourvu d’ouvertures. A l’inverse, l’arrière donnant sur un jardin privé, plus rythmé et avec des reliefs comporte des fenêtres et des volumes en saillie et une grande terrasse tout en gardant le pavé de verre comme matériau principal. Chareau a voulu cette différence de traitement pour pouvoir se repérer dans les espaces intérieurs. Ainsi on saura qu’on est du coté du jardin si l’on voit du verre translucide et aussi du verre transparent. Si on ne voit que du verre translucide on se trouve du coté cour.
L’architecte devait caser les services professionnels du docteur mais aussi les services domestiques un petit espace. Il va donc avoir l’idée d’augmenter la surface habitable en créant un second étage partiel laissant une double hauteur du coté de la façade sur cour. Les poteaux en acier permettent de fixer les plateaux des étages. Ce sont eux qui composent la structure du bâti.
L’entrée est située au rez-de-chaussée. La famille ainsi que les patients accèdent à l’édifice par un volume en verre sous la façade principale. Au rez-de-chaussée se situe le cabinet du docteur, la salle d’attente et les salles d’examens. La salle d’attente et le bureau du docteur ont toutes deux une grande hauteur sous plafond laissant apparaître la structure en acier et les pavés de verre.
Un grand escalier métallique
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