Citation sur le bonheur

Je tente de me construire une vie avec ce que je trouve autour de moi, seulement quand je m'aperçois que ce que je fais commence à ressembler à quelque chose... je m'empresse de tout détruire, de tout casser, démolir, piétiner, brûler... je m'empresse de tout gâcher.

J'aime pas les gens heureux, ils vous éblouissent avec leur sourire et étalent leur bonheur devant vous. Je me demande même, si parfois c'est pas fait exprès. Quand je suis heureuse moi, je le garde pour moi. C'est égoïste je sais, mais je voudrais pas que me le vole mon bonheur. C'est trop facile d'attraper mon sourire, suffit de tendre le bras et de me le prendre. Ah c'est fou comme une simple histoire d'amour peut prendre toute la place dans votre tête, comme si y avait que ça d'important sur Terre. Impossible de faire abstraction, impossible d'essayer. C'est peut-être parce que dans ces histoires là on est deux. Et on a cette culpabilité, on se dit que même si c'est finit, on est lié. Tout est ma faute, je dois assumer. La vie continue, toujours quoi qu'il arrive. D'accord, c'est vrai. On est tous sujets à prendre des décisions irréfléchies. De mauvaises décisions. Des décisions que nous allons regretter sur le moment, la minute, ou le matin qui va suivre. Parfois quelque chose au fond de nous décide de faire une folie. Une chose qui va forcément se retourner contre nous, inconsciemment on le

sait. On le sait, mais on le fait quand même. J'ai fais un bout de chemin, hors de la réalité, hors du temps, dans un monde appart. Puis tout s'est arrêté, à cause de moi, évidemment. Je suis une incapable, qui sait même pas être quelqu'un, qui sait même pas comment aimer. L'ancienne moi est révolue, finit. Certaines choses vous changent à jamais. Il y a ces évènements qui prennent le contrôle de votre vie, vous entraînant dans un tourbillon qui refaçonne ce que vous êtes. J'ai carrément changé de pensées, d'attitudes. Victime de moi même. Je me déteste encore plus qu'avant. Il y a désormais en moi une douleur désagréable, ancrée. Alors qu'il y a encore quelque mois, ce n'était que des passages, des montagnes russes. Un coup le bonheur, un autre le malheur. Je vous avoue que je trouvais ça plutôt cool. Maintenant c'est la chute libre, les cheveux en l'air et la tête de conne. La tempête au dessus de moi, et à l'intérieur aussi, surtout à l'intérieur. Vous n'imaginez même pas les dégâts, je brûle de l'intérieur. Je m'arrête plus d'écrire, pourtant je voudrais tout garder pour moi. Je ne sais même plus ce que je veux. Ce que je sais juste, c'est que je suis une fille détestable.

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