Analyse plastique: Le Café-concert des Ambassadeurs , Degas.
Commentaire d'oeuvre : Analyse plastique: Le Café-concert des Ambassadeurs , Degas.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Isaac.no.7 • 20 Janvier 2019 • Commentaire d'oeuvre • 998 Mots (4 Pages) • 1 138 Vues
ANNALYSE PLASTIQUE : Le Café-concert des Ambassadeurs, 1877, Edgar Degas. SPECIALISATION ARTS PLASTIQUES.
- INTRODUSTION
- DESCRIPTION
- ANALYSE PAR CONSTITUANT PLASTIQUES
- PARTICULARITES, COMPARAISON
- CONCLUSION
Edgar Degas de son véritable nom, Hilaire Germain Edgar De Gas, est un peintre, sculpteur, pastelliste, de nationalité française. Faisant partie de l'aristocratie, il n'avait pas à vendre ses tableaux pour vivre. Disciple d'Ingres, il reçoit une formation classique. Né en 1834 et mort en 1917, il est dit artiste impressionniste mais s'en dégage par les thèmes qu'il aborde; les danseuses, des femmes faisant leur toilette, le monde du spectacle... Conservé au Musée des Beaux-Arts à Lyon Le Café-concert des Ambassadeurs est une œuvre graphique datant de 1877, mesurant 37 cm sur 26 cm. Il est l'un des pastels les plus connus d'Edgar Degas.
Le Café-concert des Ambassadeurs est une scène de genre aux pastels. C'est une œuvre figurative qui met en scène une foule d'individus assistant à une représentation. Nous discernons, en premier, une femme vêtue de rouge; la chanteuse éclairée par la rampe derrière elle. Au premier plan, nous apercevons le public de dos ou de trois-quarts mais aussi l’orchestre dont le sommet d’une contrebasse et de l'homme retourné de moitié la tenant se silhouette juste devant la scène. Au second plan, il y a la chanteuse vêtue de rouge et d'autres demoiselles plus en arrière, celles vêtues de toilettes bleu ciel et jaune clair sont assises, l'une regarde la chanteuse, un éventail devant le visage, l'autre regarde vers la droite, plus vers le bas, tandis qu'une autre, aussi en jaune, regarde à l'opposé. Elles sont toutes quatre éclairées brutalement par la rampe. Il y a une présence de branches d'arbres recouvertes de feuilles vertes et un éclairage doux projeté par les lampadaires à gaz, se détachant sur le ciel nocturne, qui éclaire les spectateurs dans la pénombre. Le fond est très sombre et nous discernons quelque peu d'autres lampadaires à gaz.
La composition est ouverte. L'œuvre comporte une présence de hors champs, le champ se délimite comme un regard. Nous sommes dans les yeux de l'artiste et nous assistons à cette scène. L'œuvre est petite. Le cadrage est inhabituel, il place notre point de vue dans le parterre des spectateurs que nous voyons de dos ou de trois-quarts. Un mouvement est suggéré par le bras gauche de la femme en rouge, en effet celui-ci est flou comme si l'œuvre était en réalité une photographie qui n'aurait pas pu retranscrire ce mouvement trop rapide.
Il y a une présence de profondeur de champ et un respect des règles perceptives classique. Il semblerait que les points de fuites soient hors champ. Le pastel se découpe en trois plans, le premier, le second et le dernier.
C'est une représentation bidimensionnelle qui fait appel à un mouvement de courbe, de lignes. Elle paraît ressemblante. Les formes représentent principalement des êtres humains.
Le ton de l'œuvre est vif et chaud. Il y a une grande richesse dans les nuances et une présence des trois couleurs primaires. La palette est polychrome et fait preuve de réalisme dans son organisation s'affranchissant des canons picturaux ancestraux.
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