Étude de vidéos

rythme et voilà que les enfants crient des sons lugubres d’animaux, nous voilà dérangés. Son propos c’est de nous révéler nos angoisses imaginaires, de nous faire visiter notre propre inconscient, tout simplement parce qu’il a perturbé notre perception. Le ralentissement crée des sensations et du malaise. Il nous provoque, il nous dérange, il s’agit pour lui de montrer les passions humaines, jusqu’à leur caricature.

L’exposition The Passions : il s’agit de visiter l’esthétique chrétienne du sacré, du temps. A la chapelle Scrovegni de Padoue on y voit un cycle de Giotto, il s’empare d’une résurrection de Masolino (maitre de Masaccio) : il a imaginé un christ qui se dresse hors de son tombeau avec des soldats romains endormis. Viola colle deux vidéos comme un triptyque, il essaye de retrouver l’usage de l’image, celle de la méditation.

Dans les années 1980, vidéo de 90 minutes : « Je ne comprends pas ce que ça veut dire », Viola est préservé des critiques de ceux qui n’aiment pas l’art contemporain : prestige universel, référence intouchable.

Gordon Douglas

Vidéo commandé par le CNAM en 1989, ce sont les mains d’un chef d’orchestre, on y voit son visage qui est frappant car il a toujours les yeux fermés. Il s’approprie une musique, celle de Psychose, elle est diffusé au ralenti : ils aiment jouer sur la vitesse ou le ralenti des vidéos ainsi que les sons. Il veut traverser le cinéma hollywoodien et la psychanalyse. Comme Viola il joue sur le temps qui modifie la perception mais il fait aussi de l’installation.

The Pass of list resistant : il fait gicler son propre sang sur le même endroit du miroir, ce qui forme un tas de sang. Au bas, un crâne avec 40 étoiles (son âge), il traduit d’une manière moderne les « Souviens-toi de la mort », tentative de renouveler le thème. Son mode d’expression principal est la vidéo.

Peter Land, Danois né en 1966.

Vidéaste, The Staircase, l’artiste en train de débouler un escalier (1998). La vidéo représente cette chute en boucle.

Le 5 avril 2002, conférence de Catherine Grenier derrière il y avait la projection de Peter Land, la jute perpétuelle de cet homme. Le titre de cette conférence : Le Renouveau de l’Art est-il chrétien ? Elle cite, Cattelan, Hirst, etc. Elle dit que le christianisme est mort et sur cette vieille charogne l’art contemporain vient se recharger. Donc les artistes lui empruntent des thèmes tristes, la crucifixion, la passion…Ils prennent ces thèmes pour représenter l’homme dans un état d’échec, elle nomme cela : L’Esthétique Catholique. Elle analyse les réemplois des artistes, c’est une manière pour elle d’un retour au religieux. Elle triomphe puisque l’artiste utilise des paroles saintes. Comme elle dit renouveau de l’art chrétien avec les fantaisies de ces messieurs, les conseillers de l‘archevêché de paris l’ont pris au sérieux et lui ont confié le commissariat de la première exposition du lieu qui s’appel : le couvent des Bernardins, espace du 13ème siècle dans laquelle il y a des expositions. Aujourd’hui lieu culturel géré par des catholiques, l’artiste qu’elle invite est Parmiggiani

1995 : Step ladder blues, je n’invente rien, j’ai recopié. En s’inspirant de grands cinéastes,

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