En quoi le système éducatif Finlandais, peut-il servir de modèle dans d’autres pays ?

Grand Oral SES

Problématique : En quoi le système éducatif Finlandais, peut-il servir de modèle dans

d’autres pays ?

Introduction :

Le modèle éducatif finlandais se distingue par ses résultats remarquables et son approche unique,

comme en témoignent les chiffres. Avec un taux de réussite au secondaire de 93% et un classement

constant dans le top 10 mondial des évaluations PISA de l’OCDE depuis 2000, la Finlande surpasse

de nombreux pays développés. Les excellents résultats obtenus par les élèves finlandais témoignent

donc de l'efficacité de ce système éducatif dans la transmission des savoirs fondamentaux et le

développement des compétences essentielles pour la réussite future dans la vie active et la société.

Le modèle finlandais suscite donc un vif intérêt de la part d'autres pays cherchant à s'en inspirer

pour améliorer leurs propres performances éducatives.

Mais on peut se demander : en quoi le système éducatif Finlandais peut-il servir de modèle dans

d’autres pays ?

Pour répondre à cette problématique nous analyserons dans un premier temps l’approche

pédagogique finlandaise avant d’aborder les facteurs de réussite de ce système éducatif. Enfin nous

mettrons en avant les limites et les questionnements autour du système d’éducation de la Finlande.

D’une part le système éducatif Finlandais se base sur une progressivité de l’apprentissage qui est

centré sur l’épanouissement des élèves.

I-L’approche pédagogique finlandaise

1. Un apprentissage progressif

En effet l'organisation du système privilégie un apprentissage progressif et adapté. Les élèves

finlandais passent en moyenne 677 heures par an en classe, significativement moins que les 900

heures en France. Pourtant, cette approche moins intensive semble plus efficace, avec un taux de

décrochage scolaire inférieur à 5%, bien en-dessous de la moyenne européenne de 10,6%.

2. Pédagogie centrée sur l’épanouissement et le bien être

En Finlande, l'éducation se base sur une approche holistique centrée sur l'épanouissement des

élèves. Pour les enfants de moins de 12 ans, les notes chiffrées sont bannies au profit d'une

évaluation personnalisée et détaillée, visant à encourager l'apprentissage et l'autoévaluation. Les

méthodes pédagogiques privilégient l'incitation, la participation active et l'interactivité en classe,

sans pression excessive.

D’autre part plusieurs caractéristiques constituent des facteurs de réussite du système éducatif

Finlandais, on compte parmi eux les stratégies mises en place pour l’égalité des chances,

l’allocation importantes des ressources et la haute qualification des enseignants.

II- Les facteurs de réussite

1.Une recherche d’égalité des chances indéniable

Le système éducatif finlandais se distingue par son engagement envers l'équité et l'inclusion faisant

de l’éducation un droit fondamental pour tous les citoyens indépendamment de leur origine

ethnique, leur âge, leur niveau de vie ou leur lieu de résidence. Des plans éducatifs individualisés

sont élaborés pour les élèves ayant des besoins particuliers, afin de les aider à atteindre leur plein

potentiel.C’est ainsi qu’ environ 30% des élèves bénéficient d'un soutien spécialisé pendant neuf

ans, contribuant à un taux de réussite au secondaire de 93%. L'intégration des élèves immigrés et

des minorités linguistiques (Sames et Roms) est une priorité, avec des cours de langue maternelle

garantis et des financements supplémentaires. Cette approche inclusive se traduit par un écart de

performance entre les élèves de seulement 66 points, contre 107 en moyenne dans l'OCDE.

2. Une allocation des ressources importantes

Par ailleurs, la Finlande consacre une part substantielle de son budget à l'éducation, témoignant de

la priorité accordée à ce domaine. Environ 11 à 12% du budget de l'État et des communes sont

alloués à l'enseignement et à la formation continue. Le financement de l'éducation provient

majoritairement de fonds publics. L'État verse aux instances d’enseignement fondamental des

dotations obligatoires calculées en fonction du nombre d'élèves âgés de 6 à 15 ans et des conditions

spécifiques de chaque commune. Ces dotations couvrent environ un tiers des dépenses. Pour le

secondaire supérieur et l'enseignement professionnel, le financement de l'État est basé sur le nombre

d'étudiants inscrits et les coûts unitaires fixés par le ministère de l'Éducation. Enfin les

établissement

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