Tpe les cyclones
Fiche : Tpe les cyclones. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Léa Parisis • 12 Mai 2018 • Fiche • 2 199 Mots (9 Pages) • 826 Vues
Cette année, nous avons enregistré le plus puissant cyclone. Les cyclones sont des phénomènes météorologiques très complexe. En effet, il est difficile pour les météorologues de prédire les dégâts du cyclones sur des milliers de familles. C’est pourquoi, nous allons nous demandé si un voyage au cœur du cyclone est un moyen de le détruire. Pour ce faire, nous allons, en premier lieu, définir un cyclone. Puis, nous constaterons ce que représente un voyage l’intérieur du cyclone. Enfin, nous verrons ce que signifie détruire un cyclone.
Les cyclones sont les phénomènes terrestres les plus dévastateurs. Ces phénomènes sont impressionnants par leur taille, leur puissance et surtout par les dégâts qu’ils commettent. C’est pourquoi nous nous sommes demandait si grâce au voyage la destruction de celui-ci était possible. Après avoir vu ce que sont un cyclone, et sa formation ainsi que le voyage dans un cyclone et pour finir les moyens de destruction. Nous nous sommes rendus compte que la destruction totale d’un cyclone est impossible aujourd’hui. Seul l’affaiblissement des cyclones est possible. Nous avons aussi remarqué que les cyclones étaient utiles pour le monde et son climat.
Nous pouvons donc nous demander en quoi les cyclones sont utiles pour notre planète ?
Pour qu'un cyclone se forme, il faut trois conditions indispensables qui sont :
- La condition thermique : la température de l'océan doit être assez chaude dans les premiers mètres. Lorsque les eaux atteignent 28 à 29 degrés, c'est-à-dire vers la fin de l'été, les transferts d'humidités vers l'atmosphère sont au maximum. Cette condition est indispensable au début de la formation d'un cyclone. En Atlantique Sud ou dans le Pacific Sud- est l'eau est trop froide donc les cyclones ne peuvent pas s'y former. Le mouvement tourbillonnaire initiale se déclenche grâce à cette force.
- La condition géographique : il faut être suffisamment éloignes de l'Equateur pour que la force de Coriolis soit nulle. Cette force est engendrée par la rotation terrestre, elle imprime une déviation du vent vers la droite pour l'hémisphère nord et vers la gauche pour l'hémisphère sud. Le mouvement tourbillonnaire initiale se déclenche grâce à cette force.
- La condition de l'humidité : en effet, si l'humidité est inférieure à 40%, la formation d'un cyclone sera impossible, mais elle sera fréquente si l'humidité est supérieure à 70%.
La saison cyclonique s'étend souvent de juin à octobre aux Antilles et de novembre à avril dans l'hémisphère sud.
Un cyclone est un phénomène tourbillonnaire, tournant dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère sud, tandis que dans l'hémisphère nord, il tourne dans le sens contraire. Cet effet tourbillonnaire est dû à la force de Coriolis. Les cyclones portent différents noms selon la zone où ils se forment. L'œil, au centre du cyclone (visible sur les images satellites) est une zone où il n'y a pas de pluie ni de vent. Son diamètre varie entre 30 et 60 km allant parfois jusqu'à 150km. Cet œil est entouré d'une masse nuageuse en spirale.
Les cyclones désignent le phénomène météo des tempêtes tropicales violentes et font parties des catastrophes naturelles les plus répandues sur Terre.
De nos jours, les voyages au cœur des cyclones servent surtout à donner des informations tels que, la température, la vitesse des vents, la pression, l’humidité, ou encore la direction qu’emprunte le cyclone. En effet, l’opérateur de sondage lâche des « drop sonds », placées à l’arriéré du WC-130, celles-ci traversent le cyclone de haut en bas pour finir dans l’océan. Elles permettent la mesure de façon précise des informations citées plus haut. Une fois que ces informations sont parvenues à l’opérateur, l’avion par le biais du matériel présent dans l’avion, les transmet au continent qui établit donc des prévisions plus fiables et permet ainsi de classer le cyclone dans l’une des cinq catégories de l’échelle de Saffir-Simpson.
Cette échelle a été créée par deux scientifiques, Herbert Saffir et Robert Simpson pour mesurer l’intensité des ouragans (cette échelle est surtout utilisée dans l’Atlantique nord et la Pacifique nord-est, là où les cyclones sont nommés ouragans), en fonction de la vitesse du vent pendant une minute et à une hauteur de dix mètres, pour ainsi classer l’ouragan dans cinq différentes catégories, la catégorie une étant la catégorie des faibles ouragans (voir image).
Les prévisions réalisées sont parfois erronées ou arrivent trop tard, car les météorologues ne savent pas tout sur ces phénomènes. « Nous les observons beaucoup, mais nous n’arrivons pas encore à les analyser parfaitement » explique Jhon Cangialosi, spécialiste des ouragans au centre National des ouragans (NOAA). Chaque jour, ces scientifiques apprennent de nouvelles choses au sujet des cyclones. Par exemple, il n’y a pas longtemps, ils ont appris que le mur qu cyclone pouvait disparaître pour en former un nouveau et donc que cela peut changer l’intensité du cyclone, augmenter ou diminuer sa force.
Vous vous demandez peut-être pourquoi risque-t-on la vie des « chasseurs de cyclones » en les envoyant au cœur du cyclone, alors qu’il y a plusieurs satellites en orbite autour de la Terre déjà capable de nous donner des informations sur les cyclones. Simplement parce que les satellites même s’ils nous informent sur la température et la taille du cyclone, ne nous informent pas en temps réel. En effet, il est essentiel d’envoyer des avions à l’intérieur des cyclones pour obtenir des informations en temps réel et bien plus précises et ainsi permettre la réalisation de prévision plus précise.
Le voyage au cœur du cyclone ne permet pas de détruire celui-ci. C’est-à-dire, que ces voyages sont réalisés dans l’unique but de prélever des informations sur le cyclone. Les chercheurs préfèrent détruire le cyclone avant qu’il naisse.
Un « voyage » au cœur d’un cyclone ne s’improvise pas. En effet, il existe une profession spécialisée. Celle-ci est supervisée par l’état dans lequel travail ces « chasseurs de cyclones » comme on les appelle. L’organisation de « chasseurs de cyclone » la plus célèbre est celle des États-Unis, l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA). Ces pilotes sont formés afin de braver les perturbations des cyclones. Effectivement, quand ils entrent à l’intérieur d’un cyclone le pilote ne voit plus rien et se dirige uniquement grâce des radars.
Les pilotes vont à l’intérieur des cyclones grâce à des avions spéciaux. L’idée d’utiliser un avion capable de traverser des cyclones a été prise dans les années 1930 au Etats-Unis. Cette idée se renforça à la suite d’un cyclone surprise en 1943 qui frappa Houston au Texas. Après cette catastrophe, l’armée de l’air des États-Unis commença ses premiers tests en envoyant des avions à l’intérieur des cyclones.
Aujourd’hui, l’avion le plus fréquemment utilisé pour entrer dans les cyclones tropicaux est le WC-130. Il a été construit par Lockheed, une entreprise américaine. Il a été mis en service pour la première fois en 1962, il est encore utilisé de nos jours, mais il a depuis subit quelques améliorations. En effet, une mission moyenne dure plus de dix heures et les distances à parcourir sont de l’ordre de 6 000 kilomètres. Il dispose donc d’un moteur renforcé de 4x4000 chevaux pour atteindre une vitesse de 630 km/h, et ainsi, contré les vents violents. Il possède aussi deux réservoirs extérieurs de 5 320 litres de carburant et un réservoir intérieur d’une capacité de 6 480 litres, lui permettant ainsi d’effectuer ces missions de longue durée. L’équipage qui y embarque est habituellement composé de six personnes, le pilote et le copilote (souvent des militaires), un mécanicien, un navigateur, un officier de service météorologique et un opérateur de sondage.
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