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Tpe daltonisme

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Par   •  10 Avril 2019  •  Cours  •  2 285 Mots (10 Pages)  •  772 Vues

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Introduction

La vision est un des cinq sens que possède l’être humain et probablement même l’un des plus important dans notre vie quotidienne. Il nous permet de nous repérer et de nous situer dans notre environnement. Cependant, il existe de nombreux troubles de vision. Certains affectent la vision des détails alors que d’autres, comme le daltonisme, affectent la vision des couleurs. Heureusement, cette anomalie visuelle relativement handicapante dans la vie courante est aujourd’hui dépistée efficacement. Nous allons donc nous demander comment le test d’Ishihara permet de dépister différentes formes de daltonisme. Dans un premier temps nous étudierons le fonctionnement de la vision des couleurs chez l’homme avant de voir les anomalies provoquées par le daltonisme et enfin, nous traiterons du test d’ishihara.

Test d'Ishihara

Le test d’Ishiara est un test de dépistage de certaines formes de daltonisme qui fut inventé en 1917 par l’un des professeur de l’université de Tokyo (il s’agit de Shinobu Ishihara).

Ce test de dépistage comporte 38 planches dites « pseudo-isochromatiques », c’est à dire que ces planches sont principalement composées deux couleurs visibles chacune alors qu’un œil pathologique n’en distinguera qu’une. Il a été créé pour déceler les déficiences des personnes des couleurs rouges et vertes : ce test ne peut donc pas déceler les daltoniens atteints de tritanopie ou de tritanomalie (déficience de la couleur bleue). C’est un test qui a beaucoup de planches car il n’y a pas qu’une seule forme de daltonisme possible à distinguer mais plusieurs. Les seuls types de daltonisme impossible à identifier à l’aide de ce test sont la tritanopie et la tritanomalie.

Ce test est donc composé de plusieurs planches qui sont elles même composées d’une mosaïques de points de couleurs différentes au sein du quel apparaît une forme ou un nombre sur un fond, forme reconnaissable grâce à l’unité de sa teinte différente de celle du fond. Les planches de ce test contiennent des formes qui peuvent être vues soit uniquement par le possible dischromates (celui qui perçoit mal les couleurs), soit par la personne ayant une vison sans déficit.

Le test peut être décomposé en deux partie : des planches 1 à 25, ce sont des chiffres et des nombres qui sont représentés et des planches 26 à 38, ce sont des chemins qui sont représentées (pour les jeunes enfants et les illettrées). Le test peut se pratiquer avec une vision soit monoculaire soit binoculaires : cela importe peu car le daltonisme étant une maladie héréditaire, les deux yeux sont forcément affectés

Fonctionnement

Sur les différentes planches du test, les points composant les mosaïques sont saturés de différentes manière. Pour les planches 18 à 21 et 28 à 29, les sujets normaux peuvent constater une homogénéité de luminosité de la mosaïque car ces planches contiennent une forme identifiable seulement par les daltoniens. À l'inverse, les différents daltoniens ne peuvent percevoir les formes des planches 10 à 13 et 32 à 33.

Pour le reste cela est plus compliqué à expliquer : étant donné qu'il n'existe pas qu'une forme de daltonisme mais plusieurs, les autres planches peuvent être perçues par certains daltoniens et non par d'autre, cela dépend de la forme de daltonisme. Un des groupes de planche sûrement le plus important est celui pouvant détecter si un sujet est protan (qui ne peut pas détecter la couleur rouge) ou deutan (qui ne peut pas détecter la couleur verte).

Pour cela, le fond de la mosaïque de ces planches est gris et chaque planche présente deux chiffres dont la couleur est située dans la zone neutre protan pour le chiffre de gauche et dans la zone neutre deutan pour celui de droite.

La lumière, radiation électromagnétique

La lumière visible par l’œil humain est un ensemble de radiations électromagnétiques correspondant à une "longueur d'onde" le plus souvent exprimées en nanomètre. L'homme ne perçoit en réalité qu’une petite partie des longueurs d’ondes existantes, comprises entre 400 nm et 800 nm. Elles correspondent au spectre visible et chacune d'elles correspond à une couleur.

Longueur d’onde : distance entre deux oscillations maximales.

Le spectre visible s’étend du violet au rouge et il existe deux types de lumière, la lumière monochromatique et la lumière polychromatique. La première est une lumière qui n'est constituée que d'une seule onde. Par exemple l'onde 670 nm est une lumière monochromatique qui correspond au rouge. La lumière polychromatique est en réalité un assemblage de lumières monochromatiques (par exemple le soleil).

Vision des couleurs chez l’homme

Chez l’Homme, la vision des couleurs est rendue possible par les cônes et plus précisément les opsines qu’ils contiennent. Ils sont environ 7 millions par œil et situés sur la rétine et sont répartis en 3 types, les cônes "S'' (pour « Small ») qui captent les longueurs d'onde d'environ 430 nm (bleu), les cônes "M'' (pour « Medium ») qui captent les longueurs d'onde d'environ 530nm (vert) et les cônes "L'' (pour « Large ») qui captent les longueurs d'onde d'environ 580nm (rouge).

Il existe aussi des « bâtonnets » qui sont très sensibles à la lumière et notamment impliqués dans la vision crépusculaire mais nous ne nous attarderons pas dessus car ils ne permettent pas la vision des couleurs et ont, par conséquent peu d’importance dans le cadre de notre problématique.

Opsine : famille de protéines capable de réagir à l’énergie lumineuse.

Synthèse additive

L’œil humain est donc capable de distinguer trois couleurs distinctes, le rouge, le vert et le bleu. Ce sont les couleurs primaires. Les autres couleurs sont reconstituées grâce au cerveau par synthèse additive.

Par exemple, si l’on observe un objet blanc, les 3 types de cônes (rouges, verts, bleus) vont être excités de la même manière, et vont chacun transmettre un signal au cerveau. Ce dernier va alors combiner les trois informations, en mélangeant les trois couleurs pour « créer » le blanc. Pour

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