TPE transgénèse

Introduction:

Depuis la nuit des temps, l’homme a cherché à améliorer ses conditions de vie en modifiant son environnement . Depuis peu, il est possible de modifier le patrimoine génétique d’un organisme pour l’augmenter, ces organismes en question sont appelés OGM. De ce fait il est maintenant question de modifier un être humain. Cette avancée aurait différentes applications comme la guérison de maladies fatales ou encore l’armement avec de super-soldats génétiquements modifiés.

Ainsi nous verrons si transposer des caractéristiques animales à l’homme serait envisageable ? Pour répondre à cette problématique nous étudierons le cas du rat-taupe nu puis nous verrons les moyens et limites scientifiques et pour finir nous exposerons les limites législatives et coutumes qui mettent un frein à la recherche scientifique.

I/Rat-taupe nu

Le rat-taupe nu n’est pas très attirant mais son organisme peut beaucoup nous apprendre. Ce rongeur mesure en moyenne 8 cm pour 35 grammes. Malgré sa petite taille, il vit jusqu’à 30 ans (600 ans humains) sans développer de tumeurs.

Une longévité qui réside peut-être dans son incroyable endurance: il n'arrête pas, il court sans arrêt, de galerie en galerie, non stop. On sait que l'activité physique joue un grand rôle sur notre état de santé et notamment sur notre système immunitaire. Ainsi, 30 minutes d'exercice réguliers peuvent suffire à réduire de 40% le risque de maladies cardiaques ou neurologiques.

En juin 2013, des chercheurs ont publié une étude dans la revue britannique Nature. Ils y démontrent que l’acide hyaluronique présent dans le rat-taupe nu empêchait les cellules tumoreuses de s’agglutiner et ainsi de former des tumeurs. De plus, il possède une capacité étonnante à résister au manque d’oxygène. Sans oxygène un organisme meurt normalement en quelques minutes.

Le rat-taupe nu peut survivre environ 20 minutes sans oxygène, récupérant l'intégralité de ses facultés. En observant des modifications chimiques après privation d’oxygène, les chercheurs ont découvert des taux anormalement élevés de fructose et de saccharose dans le sang, ainsi que d’une molécule qui transporte le fructose vers les cellules. Ensemble, ils permettent au rat-taupe nu de remplacer le glucose par le fructose comme carburant, quand il n’y a pas d’oxygène.

Le rat-taupe nu est immunisé contre les cancers, les maladies neuro-dégénératives et les maladies cardio-vasculaires. Ses facultés, appliquées aux Hommes répondraient aux principaux problèmes que sont ces maladies, de plus en plus courantes.

II/ est ce possible d'un point de vue scientifique?

a/ techniques développées

Transgénèse:

La transgénèse consiste à insérer dans un organisme vivant un ou plusieurs gènes qui lui sont étrangers. Cela lui conférera une nouvelle propriété et caractéristique, qu'il transmettra à sa descendance. Le gène transmis est dit transgène ou gène d'intérêt, il provient d'une espèce donneuse et il est transmis dans le génome d'une autres espèce dite receveuse.

La transgénèse est en effet possible grâce à l'universalité de l'ADN et du code génétique : tout être vivant a un ADN différent, mais compatible avec tous les autres. Avec l'universalité du code génétique, un organisme ayant reçu un gène provenant d'une autre espèce peut traduire ce gène normalement, produisant une protéine qui lui est complètement inconnue.

1972 L'Américain Paul Berg et ses collaborateurs ouvrent l'ère de la transgénèse en intégrant un fragment d'ADN du virus SV40 dans le génome d'une bactérie : c'est le premier organisme génétiquement modifié (O.G.M.), obtenu à des fins purement expérimentales.

La micro-injection de gènes : Les premières expériences de ce type ont été réalisées sur des œufs de souris, auxquels on a transféré le gène de l'hormone de croissance d'un rat ou d'un humain. La technique est représentée par le schéma ci-dessous. Les pourcentages de réussite (animaux qui possèdent le transgène dans toutes leurs cellules) sont de l'ordre de 20 à 30% pour les souris. Il est bien moindre pour d'autres espèces sur lesquelles on a essayé la transgénèse.

Transfert de gènes dans les gamètes : Cette méthode s'est montrée plutôt décevante : échecs avec les ovocytes et résultats inattendus avec les spermatozoïdes, qui semblent posséder un système propre à empêcher toute intrusion d'ADN étranger. Aujourd'hui, les travaux portent sur les cellules précurseurs des spermatozoïdes, c'est-à-dire sur les spermatogonies.

b/ les risques

Le résultat d'une transgénèse sur un organisme aussi complexe que celui d'un humain suppose des résultats assez aléatoires. Hormis le caractère recherché, d'autres modifications peuvent se produire. On ne peut également pas prévoir si l'organisme résultant de ces expériences conservera des caractéristiques

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