TPE surconsommation ES

I- La surconsommation

A- Qu’est-ce que la surconsommation ?

La consommation est devenue un mode de vie qui se répand à travers les générations. La consommation des ménages évolue proportionnellement à l’évolution de la société. Par exemple, il est devenu banal d’acheter le dernier sac à la mode ou encore le nouveau smartphone en vogue.

Ces consommations sont principalement poussées par les influences de la société, par le biais des publicités omniprésentes notamment, ou encore l’action des pairs. Par exemple, les adolescents auront tendance à comparer leurs tenues vestimentaires. Mais ces consommations ne s’arrêtent pas là, et touchent aussi les énergies et l’alimentation en plus des biens matériaux.

Cependant, cette consommation est devenue surconsommation par son chiffre exorbitant. En effet, en 2018, la consommation d’énergies a dépassé 226 milliards de kilos en France. Justement, les hydrocarbures (5) arrivent en tête des énergies les plus consommées. La consommation finale (6) énergétique en France métropolitaine a augmenté de 0,7% en 2017 par rapport à 2016.

Le terme « surconsommation » désigne une pratique consistant à acheter des biens périssables de manière excessive, dans un volume supérieur à la normale.

L’obsolescence programmée est l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement.

Depuis 2015, elle est considérée comme un délit et est punie par la loi.

L’obsolescence programmée nourrit la surconsommation ainsi que la surproduction. Elle participe à l’accroissement des déchets, l’intensification de la pollution ainsi que l’augmentation du gaspillage des matières premières et d’énergie.

Il existe plusieurs types d’obsolescence programmée :

• L’obsolescence technique, lorsqu’un bien cesse de fonctionner car un des composants a une durée de vie limitée et n’est pas réparable

• L’obsolescence esthétique, lorsque qu’une entreprise présente en peu de temps un nouveau produit vanté comme plus performant dans ses campagnes promotionnelles. Cette entreprise utilise alors la publicité pour convaincre le consommateur que chaque modèle est important et qu’il devrait le posséder. Il s’agit de « l’effet de démodage ».

• L’obsolescence logicielle, lorsqu’une nouvelle version d’un logiciel ou d’une application rend désuète l’ancienne.

Cependant, l’obsolescence programmée nuit à notre environnement. En effet, la demande en équipement high-tech ne cesse d’augmenter. Il faut plus de 70 composants, dont certains sont fabriqués à partir de métaux rares et nécessitent une grande quantité d’énergie, pour construire un smartphone.

Cela provoque une exploitation intense des matières premières, comme les métaux, alors que les ressources de notre planète sont limitées.

Chaque année, nous produisons 573 kg de déchets par personne. Et le constant renouvellement des biens engendre de plus en plus de déchets.

Nous jetons également chacun neuf appareils électriques et électroniques par an.

B- Une surconsommation évidente…

En France, la surconsommation s’étend du producteur au consommateur. En effet, chacun est responsable de ce mouvement. La surconsommation forme un cercle économique, le producteur produit en masse puisque la demande est importante. En même temps, le consommateur s’est habitué à une offre considérable c’est pourquoi le producteur produit en masse. Ce phénomène se concrétise lors de plusieurs occasions tels que Noël. Pour Noël, le budget total des français pour les jouets est de 1,2 milliards d’euros. 50% des ménages ont dépensé plus de 460€ au total pour les fêtes en 2017. Le chiffre est en baisse puisqu’en 2018, 50% de la population française a dépensé 448€.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/11/20/20002-20181120ARTFIG00005-noel-2018-les-francais-ont-prevu-de-depenser-571-euros-en-moyenne.php

Budget des Français durant Noël en comparant 2017 et 2018

Pour certains économistes, Noël équivaut à célébrer la consommation plus que la communion.

Outre les fêtes de fin d’années, plusieurs événements récurrents tels que la Saint Valentin, la fête des grands mères et j’en passe nous pousse à consommer. Seulement c’est la nouvelle mode du Black Friday arrivée en 2013 qui a bousculé l’économie française. En effet, seulement en France depuis 2013, les ventes ont augmenté de 134% jusqu’en 2018 ce qui est un chiffre très important. En 2013, près de 482 millions d’euros ont été dépensé par les français tandis qu’en 2018 environ 966 millions d’euros ont été dépensé.

https://www.retailmenot.fr/les-chiffres-cles-2018-le-black-friday-en-france/

Les chiffre des dépenses des Français durant le Black Friday

C- …Face à un gaspillage inavoué

Un français sur 5 ne mange pas à sa faim et 21% ont du mal a prendre un repas par jour. Pourtant, encore énormément de tonnes de nourriture sont jetées et gaspillées chaque année.

Dans une déchèterie alimentaire, 160 tonnes d’aliments sont quotidiennement détruits à cause notamment de leur péremption ou d’un problème dans la chaîne d’emballage. Ces produits ne peuvent donc pas être commercialisés.

Chaque année, 10 000 000 tonnes de nourritures sont gaspillées en France, ce qui équivaut à 30kg par personne et par an. Les consommateurs sont à moitié responsables de ce gâchis puisqu’ils jettent environ 5 millions de tonnes de déchets sont jetés ce qui équivaut à 79kg par personnes.

Les grandes surfaces, elles, jettent plus de deux millions de tonnes chaque année. Dans un rayon de fruits et légumes d’hypermarché (Leclerc de Seclin, Nord), les pertes sont de 120 000€ par an, et les invendus de 30 tonnes par an. L’hypermarché dépense alors 70 000€ par an pour le traitement des déchets.

En partant des PME (Petites et Moyennes Entreprises) jusqu’aux multinationales

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