TPE sur les OGM

Nous avons choisis le domaine agronomique car l’agriculture est une ressource indispensable pour l’humanité, en effet elle représente un tiers de surfaces émergées dans le monde, soit : 4,8 milliards d’hectare. L’agriculture répond aux besoins alimentaires de l’Homme. Cependant, depuis quelques années, elle connaît quelques crises suite à la transition démographique qui elle, entraîne une surproduction. Les industries intensifient leurs productions, le but étant de nourrir toujours plus de population afin de satisfaire leurs sécurités alimentaires. En dépit des progrès réalisés, l’objectif n° 1 du Millénaire pour le développement, fixé en 1996 par les Nations Unies, de réduire de moitié la population mal nourrie en 2015, n’a pas été atteint. De plus, le fait que l’agriculture dépende de facteurs non maîtrisable tels que : les catastrophes naturelles, les disettes, illustre l’innovation que sont les OGM. C’est pourquoi nous nous sommes demandé En quoi les OGM sont-ils une alternative pour l’avenir de l’Homme (nous avons choisis le terme alternative car on se demande si ceux-ci sont un substitut, nécessaire pour l’avenir de l’Homme).

La naissance des OGM

 Si on parle de l’histoire des OGM, on peut dire que la découverte plus importante est celle de l’universalité du code génétique (1960) car si tous les êtres vivants ont le même code génétique cela signifie

Pour réaliser un OGM

• Identifier le gène ou les gènes d’intérêts.
• Isoler le gêne d’intérêt en l’intégrant dans une construction génétique (promoteur, du gène d’intérêt et d’un site de terminaison)
• Multiplier le gène par clonage ou polymérisation en chaîne afin de disposer d’une quantité suffisante.

Ensuite il faut le transférer dans le génome de l’organisme receveur. Pour cela, plusieurs méthodes ont été mises en place par les laboratoires. On parle de transfert direct car on introduit le gène d’intérêt le plus souvent à l’aide d’un plasmide par le biais de techniques physico-chimiques telles que l’électroporation , la micro-injection, la biolistique et la lipotransfection .

L’électroporation

Est l’une des techniques les plus simples pour avoir recours à la transgénèse. En effet , elle consiste à soumettre un mélange de protoplastes et  d’ADN à une série de chocs électriques de courte durée . Ces impulsions vont provoquer la déstabilisation réversible de la membrane cellulaire par concentration des phopholipides qui la constituent. Cela va entraîner la formation de pores à travers lesquelles l’ADN va passer.

Exemple d’OGM par électroperméabilisation (les roses bleues, on a prélevés dans la delphinidine le gène responsable de cette pigmentation particulière et la pomme de terre Fortuna )

Inconvénients : faible capacité de régénération.

La micro-injection :

Est une technique très sollicitée pour son succès. Elle consiste à introduire directement le gène accompagné de son complexe promoteur-terminateur dans le noyau avec une micropipette.

Exemples : MON 810 , maïs transgénique de la firme Américaine Monsanto.

Inconvénients : Il s’agit d’une opération très complexe à réaliser, en effet , il faut injecter 1000 copies du gêne d’intérêt dans 100 cellules eucaryotes . De plus, elle ne s’applique qu’à des cas très particulier.

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