TPE Tardigrade

Tardigrade, Homme et

Transgénèse

La transgénèse et le Tardigrade

Introduction

Problématique : Comment améliorer la vie de l’homme à l’aide du tardigrade ?

1 Le Tardigrade

a)              Définition et histoire du Tardigrade

b)             Performances du Tardigrade

2     L’homme en condition extrême

a)              Explication des techniques de l’homme pour s’adapter, moyen de survie, changements de l’organisme…

b)             Comparaison homme/tardigrade en conditions extrêmes

3     Améliorer l’homme

a)              Hypothèse sur les bénéfices du Tardigrade sur l’homme.

b)             Crispr cas9,

c)               Question éthique/morale

Conclusion

Ouverture sur le transhumanisme (cybernétisation)

Introduction

La science a toujours su expliquer les phénomènes de la vie. Elle nous a permis de nous développer, et d’acquérir des connaissances qu’aucune créature n’a jamais eu auparavant. Cependant, nous avons encore beaucoup de choses à apprendre. Notamment, comment soigner et s’occuper de certaines maladies. En effet, à ces jours, certains effets sont encore incurables malgré l’avancement de notre technologie. De nouvelles idées pour soigner les maladies apparaissent, de nouvelles méthodes sont découvertes chaque année. Nous aurons beau chercher durant toute notre vie, jamais nous ne pourrons découvrir toutes les infimes possibilités que l’univers nous offre.

C’est pourquoi, nous nous sommes intéressés pour notre sujet de TPE à une créature quelque peu déroutante : le tardigrade. En effet, ce petit être vivant, possède beaucoup de propriétés et résistances lui permettant de survivre dans les pires conditions imaginables. C’est pour cela que des chercheurs se sont intéressé à ces particularités propre à cet animal. La transmission de ces gênes pourrait peut-être nous ouvrir de nouvelles portes vers une médecine plus performante.

Nous pourrons donc nous demander, si cela est-il possible de transférer les gènes du tardigrade afin d’améliorer notre vie quotidienne voire même le genre humain ?

Afin de répondre à cet problématique, nous allons tout d’abord nous intéresser particulièrement aux tardigrades ainsi qu’à la raison de leur incroyable système leur permettant une telle résistance. Ensuite, nous nous pencherons sur comment, l’homme fait-il pour survivre dans des cas extrêmes telles que le froid arctique ou le désert pour ensuite comparer nos réactions immunitaires avec celles des tardigrades. Enfin, nous étudierons de plus près, la génétique et le transfert de celle-ci.

Le Tardigrade

Le Tardigrade aussi appelé « ourson d’eau » est un petit animal mesurant de 50 micromètres à 1,2 millimètre. On en connait aujourd’hui plus de 1200 espèces terrestres et marines. On peut lasser ces animaux dans la catégorie de lmnosterrestres : des animaux aquatiques pouvant vivre dans des milieux terrestres si il y a de l’eau. Ces lieux content des poches d’eau sont les mousses, les lichens ou l’humus que l’on trouve dans le sol des forêts. Il a été découvert à la fin du 18ème siècle par des chercheurs dans des lentilles d’eau. Son nom viens du latin tardus gradus qui signifie marcheur lent. Il a une espérance de vie qui varie selon l’espèce mais qui est en moyenne entre 12 et 30 mois.

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Ses résistances :

Le tardigrade possède de nombreuses résistances dues à certaines réactions de son organisme :

• Résistance à de fortes et basses température allant de – 200 à 150 ° C
• Résistance à la congélation
• Résistance à l’absence d’oxygène
• Résistance à la déshydratation extrême
• Résistance aux rayons X allant jusqu’à 570 000 ras
• Résistance aux produits chimiques nocifs
• Résistance à une pression basse et à une haute pression (allant jusqu’à 600 méga pascals)
• Résistance au vide spatial

Les raisons de ses différentes résistances :

Tout d’abord, le tardigrade peut se mettre dans un état de cryptobiose. Chose qui lui permet de résister à la plupart des dangers pouvant mettre sa vie en péril.

La Cryptobiose, est un état qui permet l’arrêt quasi-total du métabolisme d’un être vivant pour l’amener à un état de stase.

IL existe plusieurs types de cryptobiose déclenchées par différents facteurs :

• Osmobiose ( déclenché par augmentation de la pression osmotique)
• Anoxybiose ( déclenché par un manque d’oxygène dans l’environnement)
• Cryobiose  (causée par des températures très basses)

 Dans le cas du tardigrade, celui-ci, se recouvre d’une cuticule épaisse et se rétracte en boule. Ensuite, le corps commence à produire des molécules synthétiques lui permettant de maintenir la structure avec seulement 0,01% de l’activité du corps. Ces 2 molécules sont le glycérol et un glucide : le tréhalosen.

Le glycérol sert à protéger le corps de l’oxydation.

Le tréhalose, un glucide aussi utilisé par d’autres être vivant pouvant entrer en état de cryptobiose, permet quand à lui de stabiliser les membranes en se liant aux groupements phosphates des phospholipides qui en sont les constituants fondamentaux. Il sert aussi à protéger les protéines en faisant des liaisons avec elles.

Certaines chercheurs ont pu constater que certaines enzymes ne sont actives qu’en présence de tréhalose ce qui veut dire qu’elle ne servent lors de la cryptobiose.

Afin de sortir de cet état de cryptobiose, le tardigrade doit se retrouver dans un environnement supportable pour lui. Il entamera ainsi le processus de reviviscence et reprendra sa vie active. On peut noter cependant que la cryptobiose n’augmente pas la vie active du tardigrade mais n’est en fait qu’une pause qui lui permet de survivre à des conditions défavorables.

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