TPE "Peut-on parler d'une économie-monde française au XVIIème siècle ?"

Lycée Sainte Marie d’Antony

GFELLER Léa

LETELLIER Viktoria

MALAVAUD Domitille

1ère ES2

Travaux Personnels Encadrés

L’influence de la France dans le monde au XVIIème siècle

Mondialisation

Peut-on parler d’une économie-monde française au XVIIème siècle ?

Sciences économiques et sociales et Histoire-Géographie

Mme de Boissieu et Mme de Montardy

ANNÉE 2018-2019

SOMMAIRE

I- La croissance de la France

        A ) Protectionnisme et économie nationale

        B ) Les innovations en France au XVIIème siècle

        C ) La culture française et sa propagation

II- Domination politique et économique de la France

        A ) Échanges commerciaux

        B ) Les colonies françaises

        C ) Les relations politiques internationales

III-Un pays qui a connu ses difficultés

        A ) La Fronde

        B ) Les crises et famines

        C ) Les finances publiques et les dettes

T.P.E

        « La France, la plus dangereuse et brillante des nations de l’Europe, et la mieux faite pour y devenir tour à tour un objet d’admiration, de haine, de pitié, de terreur mais jamais d’indifférence. » Tels étaient les propos d’Alexis de Tocqueville pour parler de la France de l’Ancien régime dans son ouvrage intitulé L’Ancien Régime et la Révolution paru en 1856. La France au XVIIème  siècle sera notre point d’intérêt. L’entrée dans ce siècle est particulièrement mouvementée, en effet malgré l’Édit de Nantes signé par le roi Henri IV, déclarant un libre exercice de culte des protestants, les tensions et conflits religieux entre catholiques et protestants ont du mal à s’apaiser. De même, l’assassinat d’Henri IV en 1610 par un catholique fanatique, entraîne le règne de Louis XIII autrement appelé « Le Juste » couronné le 17 novembre 1610 à seulement 8 ans. Sa mère Marie de Médicis assurera la régence, il ne prendra que réellement le pouvoir en 1617. 7 ans plus tard, il rencontre le cardinal de Richelieu introduit par sa mère au conseil du Roi, leur relation est décrite par des historiens comme assez complexes. Le 5 septembre 1638 naît le dauphin de France futur Louis XIV. La naissance d’un second fils, Philippe, futur duc d’Orléans mettra définitivement fin aux différents complots. Louis XIII meurt le 14 mai 1643 soit 33 ans jour pour jour après l’assassinat d’Henri IV à la suite de six semaines de vomissements et de coliques. Le règne de Louis XIV commence en septembre 1651 à 5 ans sous la régence de sa mère la reine Anne d’Autriche. Il est sacré trois ans plus tard, le 7 juin 1654.  Il est surnommé le Roi Soleil ou Le Grand. Il est l‘instigateur du château de Versailles. En parallèle l’Europe est victime de différents conflits et d’alliances engagées surtout à l’aide d’unions et de mariages. Le commerce se développe aussi notamment le commerce maritime.

 Ce siècle a donc connu différents roi et a connu différents évènements c’est pour quoi nous pourrions nous questionner sur la place de la France dans ce monde et dans cette Europe et si l’on peut parler d’une économie-monde française au XVIIème siècle.

Tout d’abord, nous verrons la croissance de la France dans différents domaines puis nous analyserons sa dominance politique et économique pour finir sur les difficultés que cette France de l’Ancien Régime a connues.

I- La croissance de la France

II- Domination politique et économique

La colonisation française prend un tournant décisif au XVIIe siècle, avec le peuplement des iles d’Amérique et du Canada. Ce fut un essor colonial inséparable des politiques bullionistes et mercantilistes mises en œuvre par les Etats européens au temps du Roi Soleil.

Le bullionisme, surtout en Espagne, est le fait de vouloir posséder un maximum de métaux précieux, surtout l’or. Ce n’est pas qu’une dimension économique, mais aussi politique car elle constitue un trésor de guerre grâce à ces métaux : armement et équipement des soldats, fournissement de la marine, travaux de fortification terrestre.         

Pour cela, il faut que les échanges économiques, mis à part les butins de guerre ou le pillage des empires, prennent une orientation favorable au Royaume d’Espagne.

Le mercantilisme consiste à développer l’offre de biens industriels pour les échanger contre les métaux précieux. Il fut français, suédois, hollandais et anglais, et s’inscrit dans le prolongement du bullionisme. Seulement pour cette politique économique, il faut s’approvisionner en matières premières à l’étranger, et donc tolérer un minimum de sorties de métaux précieux. Elle a comme avantages relatifs de pouvoir exporter des métaux précieux si cela permet de développer des activités adaptées aux capacités du pays, ou si elle crée des emplois, et donc réduire la pauvreté.

Le mercantilisme est un courant européen, cependant les limites sont très présentes. Il va falloir s’appuyer sur des mercantilistes suédois et anglais, afin qu’on puisse s’éclairer sur le cas français, car la littérature économique du XVIIe siècle est maigre. On peut noter que « en pratique la France a surpassé tous les autres dans ses efforts pour stimuler l’accroissement de la population par tous les moyens imaginables. » Le pouvoir politique appuie fortement ce mercantilisme.

En tant que « conseillers et administrateurs » on peut distinguer plusieurs praticiens : Barthélémy de Laffémas, Richelieu et Colbert. De plus, « les doctrinaires » sont Antoine de Montchrétien et d’autres.

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