TPE éducation

3) Milieu et qualité de vie

https://www.globalpartnership.org/fr/education/the-benefits-of-education

L’amélioration du milieu et de la qualité de vie sont des bénéfices que nous avons constatés sur une population éduquée.

Des enquêtes récemment menées par PISA ont révélé que les filles n’avaient pas, en sciences et en mathématiques, la même confiance en leurs capacités que les garçons, et de nouvelles analyses font apparaître des différences frappantes au niveau des encouragements reçus des parents, différences qui ne font qu’aggraver le problème. Or, si les deux parents d’une jeune fille ont été à l’école et ont poursuivis leurs études ont constate que les jeunes filles en général vont avoir tendance à avoir plus confiance en elles et aller encore plus loin dans leurs propres études. Il reste tout de même de gros stéréotypes (Les stéréotypes correspondent au fait qu’une personne ou une chose ne conforme pas à une image largement répandue par la société, qu’elle soit positive ou négative, et qui le/la juge sur la classe sociale ou physique auquel elle/il appartient.). Lorsqu’une famille possède deux enfants ou plus, les garçons auront tendance à être privilégier car la fille sera « bonne » pour les tâches domestiques et devra, dès son plus jeune âge, travailler pour aider les siens.

On remarque des améliorations dans le domaine de la santé.  En effet, l’éducation améliore la santé et en complémentarité une population en bonne santé a plus de chance d’étudier. Si toutes les femmes achevaient le premier cycle de l’enseignement, la mortalité maternelle pourrait être réduite de 2/3, ce qui permettrait de sauver 189 000 vies. La fertilité évolue elle aussi en fonction du niveau d’éducation du pays. Une année supplémentaire de scolarité diminuerait la probabilité de devenir mère de 7.3% pour les femmes qui ont achevé au moins l’éducation primaire. En France le taux de fertilité s’élève à 1.88%. De plus, l’amélioration de la qualité de l’enseignement pour tous, mais de manière plus importante pour les femmes, pourrait accroitre les connaissances et permettrait donc de mieux élever des enfants car un enfant dont la mère sait lire à 50% plus de chance de vivre au-delà de ses 5 ans. Les femmes qui ont éduqué au-delà des études primaires sont cinq fois plus susceptibles que les femmes analphabètes d’être prévenues des risques des maladies sexuellement transmissibles comme le VIH ou encore le SIDA et de pouvoir s’armer pour éviter ses infections.

Chaque jour, plus de 41 000 filles se marient avant l’âge de 18 ans et sont 15 000 à être victimes de ce sort tous les ans. De nombreuses études démontrent, qu’en plus de briser la plupart d’entre elles, ces jeunes femmes sont beaucoup plus exposées d’avoir un enfant à l’âge de 18 ans. Ce qui entrainerait inévitablement l’arrêt de leurs études ce qui aurait des conséquences sur tout le reste de leurs vies. Pourtant, chaque année pour une femme, passée en étude secondaire réduit la probabilité de se marier précocement. Sans l’enseignement nécessaire elles seraient beaucoup plus sujet aux violences domestiques et « bénéficieraient » en effet d’un salaire (si elles arrivent à trouver un travail avec le peu de compétences qu’elles ont) inférieur à leurs collègues hommes. Toutefois, une année de scolarité supplémentaire pourrait augmenter le salaire d’une femme de 10 à 20%.

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