Synthèse TPE 1ère L

Synthèse personnelle

TPE

Dans le cadre des Travaux Personnels Encadrés, Maïa Houeto, Emeric Gautier et moimême avons décidé de travailler sur l’inconscient à travers l’Art; comment faitil ressortir les angoisses d’une société ? Les matières que nous avons décidé d’associer à notre recherche sont l’Histoire et les ArtsPlastiques. Nous voulions à la fois remonter dans le temps, en nous appuyant sur l’origine de l’inconscient, et des oeuvres d’art qui s’inspirait de ce dernier; ainsi, ces choix de matières nous paraissaient pertinents.

La démarche, au début, nous paraissait abstraite et compliquée. Ayant déjà pris beaucoup de retard par rapport à la mise en groupe (choix de partenaires), nous avons longuement pataugé sur le choix du sujet et sa problématique. D’abord, nous nous sommes penchés sur les Droits de l’Homme à travers l’Art. Mais assez vite, et sans creuser très loin je dois l’avouer, nous tombions sur des oeuvres que nous connaissions déjà... Finalement, nous nous retrouvions assez vite ennuyés. Alors que nous nous demandions quoi traiter, Emeric m’a montré un article sur une jeune femme qui se dessinait sous l’emprise de drogue dure, à différents moments de son “trip”, nous avons alors été très vite fasciné par l’étude des effets de la drogue sur l’oeuvre en question. De ce fait, nous avons été amené à nous diriger vers la problématique de l’inconscient.

Motivés par notre nouveau sujet, je me suis directement intéressée à la cause. J’ai d’abord commencé par lire la biographie de Freud par Sweig, puis j’ai essayé de comprendre les théories nouvelles de l’époque psychanalytiques. J’ai pris beaucoup de temps concernant cette partie. Il me paraissait important de m’imprégner au mieux du thème, même si c’était aussi parce que l’”heure du gong” nous semblait bien loin. Pour accélérer le processus, nous avons décidé d’aller voir notre ancien professeur d’Histoire, dont nous savions qu’il avait travaillé sur les mêmes pistes que nous lors de ses études supérieures. Monsieur Cailloux nous a beaucoup éclairé et même, après une heure de discussion, nous a trouvé une problématique qui nous plaisait beaucoup. Elle n’aura pas changé depuis.

Les recherches ont alors continué longuement. Malgré l’absence de Maïa sur les heures données pour ce travail, (elle travaillait de chez elle directement), nous avons bien avancé. Quand enfin, nous avons estimé avoir assez de recherches, nous avons décidé de mettre en commun, de faire un plan, et ainsi se répartir les thématiques qui nous intéressaient le plus pour les approfondir au maximum.

Adèle Castillon 1ère L / St Stanislas

Emeric s’est montré plus pointu sur l’écriture automatique et le surréalisme, en étudiant notamment une oeuvre de Dali. Maïa, dont le père est neurologue, a pu se pencher sur les effets de la drogue sur le cerveau, le rapport avec l’inconscient, et la psychanalyse du sexe par Freud. Pour ma part, l’histoire de l’inconscient, sa découverte, ses premiers mots posés sur ce mystère m’ont beaucoup intéressé. J’ai aussi étudié l’influence des contes de fées sur l’inconscient de l’enfant.

Le choix de la production nous est apparu évident : un site. De part nos situations géographiques qui ne nous permettaient pas de se voir directement pendant les vacances, mais également parce que l’inconscient est un sujet très vaste, qu’on se doit de parcourir dans tous les sens, comme sur un site internet.

Créer une plateforme sur laquelle seraient répertoriées nos recherches jugées les plus “pertinentes” nous a semblé logique. Nous avons donc dédié quelques articles à certaines de nos recherches, tout en gardant une seconde partie pour l’oral.

Pour conclure, je pense que notre TPE a suivi le schéma classique d’un TPE, c’est à dire que nous avons rencontré plus de contraintes à se mettre réellement au travail, et donc au niveau du temps. Cependant, notre groupe a très bien fonctionné, que ce soit au niveau relationnel comme au niveau de la répartition du travail qui fut équilibrée, sans surcharge pour l’un d’entre nous. Enfin, je termine cette synthèse sur une note très positive : je pense que prendre autant de temps pour trouver notre sujet n’était pas si contraignant, car le thème nous plaisait réellement, le travail devenait alors amusant. L’inconscient est un sujet si vaste et si plaisant, j’ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas comme André Breton, André Masson, et étudié en profondeur l’oeuvre de Dali grâce à Emeric. Chaque membre du groupe a su ajouter sa touche personnelle, et si je devais refaire un travail tel que ce dernier, je choisirais certainement les mêmes camarades, dont les motivations pour faire les choses du mieux que l’on puisse étaient au rendezvous.

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