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Phèdre, Acte II scène 5 (v.634-692)

Cours : Phèdre, Acte II scène 5 (v.634-692). Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  4 Novembre 2018  •  Cours  •  597 Mots (3 Pages)  •  1 816 Vues

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 Commentaire composé

Phèdre, Acte II scène 5 (v.634-692)

        L’œuvre Phèdre, est écrite par Jean Racine en 1677, à l'époque de la tragédie classique.

Elle imposait des règles telles que les trois unités bienséance et vraisemblance, qui consistait d'imiter les antiques. C'est un extrait de l'Acte II scène 5, une scène de l’accélération de l'action.

Ce passage du livre est un aveu entre des personnage, qui bouleversera leur relation de par la tirades des personnage.

Nous pouvons donc nous demander en quoi un topos de la littérature amoureuse : la scène d'aveu, se transforme en drame fatal ? Dans un premier temps nous verrons les détours de cet aveu indirecte puis dans un second temps à quel point cet aveu est devenue fatal

     Premièrement nous allons étudier les détours que prend Phèdre pour avouer son amour à Hippolyte.

     En effet, cet aveu lui pose problème, elle n'est pas prête à le formuler et cherche à repousser ce moment. Durant la première tirade Phèdre fait un aveu ''Et Phèdre au Labyrinthe descendue, se serait avec vous retrouvée, ou perdue''(v.661). Cependant devant Hippolyte, elle perd son courage et abandonne la règle de bienséance en le tutoyant. Elle change également de temps et répète plusieurs fois son amour indirectement dans le même vers ''J'aime. Ne pense pas qu'au moment que je t'aime''.

      De plus Phèdre est tellement confuse dans ce passage que non seulement, le retard à l'aveu, mais également la formule à demi-mots.

Effectivement elle fait des glissements entre Hippolyte et son mari, Thésée en les comparants l'un à l'autre, et affirmant qu'elle aurait préférée être à la place de sa sœur, Arianna et être sauvé par Hippolyte.

D'autre part nous pouvons constaté des similitudes entre l’aveu ''J'aime. Ne pense pas qu'au moment que je t'aime'' et celui de la haie ''je m'abhorre encore plus que tu me détestes'', cela porte donc à confusion, car Phèdre aime Hippolyte, mais se comporte comme si elle le détestait et a donc atténuer et repousser l'aveu car elle avait peur de décevoir et choqué Hippolyte.

   

      Deuxièmement, nous remarquons également que cet aveu n'est pas sans conséquence, on voit qu'il bouleverse Phèdre, Hippolyte puis les spectateurs.

        L'incompréhension de Hippolyte qui s’interroge '' Dieux, qu'est ce que j'entends'' provoque la seconde tirade de Phèdre car elle craque et ainsi utilise beaucoup d'expressions de champs lexicaux, de sentiments et de violence pour exprimer ses émotions, son amour, ''fureur'', 'vengeances'', ''amour'', ''séduire''. Néanmoins cela provoque le déshonneur de Phèdre. Durant la seconde tirade elle parle aussi de son destin maudit.

     Phèdre est obligé d'accepter son destin, elle représente donc un personnage classique de la tragédie, de plus elle est toucher par une malédiction dont elle mentionne ''Objet infortuné des vengeances célestes'', plusieurs fois elle fait également référence au Labyrinthe  qui représente un piège qui se referme sur le personnage. Donc finalement son aveu fatale est considérer comme une fatalité de son destin, un amour funeste qui provoquera la mort, les personnages classiques ne peuvent échapper à leur destin.

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