Peut-on se connaitre soi même ?
Rapport de stage : Peut-on se connaitre soi même ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ETETE • 14 Octobre 2019 • Rapport de stage • 2 210 Mots (9 Pages) • 610 Vues
INTRO :
Savons nous qui nous sommes ? La premiere reponse que l'on pourrait apporter et oui mais cette reponse est elle juste ?. Sommes nous vraimennt capables de nous decouvrir nous mêmes ? La seule personne qui nous connait depuis notre naissance, dans le sens de cotoyer une personne, c'est nous mêmes et personnes de nous connait plus que sa. La connaissance de soi est elle vraiment indispensable pour avancer dans la vie ? Toutes ces questions nous menent a une seule autre question : Peut on se connaitre soi même ? Pour répondre à cette question, nous commençerront par voir dans une première partie que oui nous pouvons nous connaitre puis dans une seconde partie, nous verrons que non nous ne pouvons pas rellement nous connaitre nous même. Nous finirons avec une troisieme partit dans laquelle nous verrons que nous pouvons nous connaitre sans le savoir.
I. On peut se connaître soi-même
A) Par les crises et conflits
On peut se connaître soi-même par le biais de diverses manières ; tels que les crises, les conflits. En effet, c’est avec ces moments critiques que l’on peut apprendre sur nous-mêmes. Ainsi, par le biais de ces conflits, nous allons nous remettre en question pour savoir pourquoi un tel conflit. C’est grâce à ce questionnement que nous nous rendrons compte que nous avons peut-être exagéré la chose, qui est à l’origine du conflit, et nous réfléchirons sur nous-mêmes. Ces crises correspondent alors à un moment révélateur ; nous devons voir les choses telles qu’elles sont. Pour pouvoir apercevoir la réalité du problème, la vérité sur soi-même, nous devons souffrir ; comme le prétend Hegel : « Rien de grand dans l’histoire ne s’est fait sans passion ». Pour lui le conflit est une révélation sur soi-même et il symbolise la passion par la souffrance, il faut donc passer par des épreuves, même si elles sont rudes pour espérer se connaître. Les conflits sont un bon moyen pour se surprendre. En effet, lors d’une crise, nous nous identifions à l’autre et c’est par cet effet miroir que le maître peut devenir esclave et inversement. Ainsi, celui qui gagne n’est pas forcément celui que l’on croyait gagner. Avec cette surprise, la notion dominant/dominé n’est plus la même. Un changement de place, de rang peut survenir à tout moment puisque l’on réfléchit sans arrêt et que la connaissance que l’on acquiert au fur et à mesure peut changer les situations. Tous ces conflits, ces crises nous servent à avancer dans la vie ; nous devons affronter des épreuves, prendre des risques, comme le ferait tout héros. Chacun a en lui son propre héros qui devra montrer sa force mentalement ou physiquement face à un adversaire. L’adrénaline, le danger nous sert à avancer comme le dit Nietzsche : « Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort ». L’expérience que l’on connait avec l’adversité nous aide à nous connaître. Une réaction face à une situation angoissante où on a besoin de faire un choix important constitue un pas pour se connaitre seule puisque nous devons prendre le choix qui nous semble le plus juste. Mais les conflits ne sont pas les seuls éléments nous permettant de nous connaître nous-mêmes.
B) Par les rencontres
Les rencontres avec l’inattendu peuvent choquer, surprendre, provoquer haine, amour et passion, mais ces rencontres aboutissent finalement à une seule chose : une expérience qui nous révèle les liens qui unissent tous les êtres humains au-delà de l’égoïsme. Le regard d’autrui peut être difficile à accepter puisque autrui nous donne une image neutre envers nous ; il a un regard objectif. Autrui peut nous aider à nous dévoiler et à éviter de nous noyer dans notre amour propre par le biais de cette image neutre qu’il nous donne. Comme le pense Sartre : « Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même ». Ainsi, c’est autrui qui nous aide à nous voir tels que l’on est. Il sert de transition entre ce que l’on pense de soi et ce que l’on est réellement. Mais on peut s’identifier, se connaître par le biais de l’amitié. Notre alter ego est indispensable afin de se connaître. Il ne correspond pas à une autre personne que moi, mais à un autre moi. Seulement, l’amour est plus puissant que l’amitié. L’amour est d’ailleurs indispensable à l’équilibre psychique. L’amour existe sous différents aspects tels que l’amour filial, conjugal, mais tous ces types d’amour ont un point commun : on s’identifie à l’autre. L’amour peut même devenir utopique puisque la phrase aime ton prochain ne peut jamais se révéler exacte. Il est impossible que tout le monde s’aime entre eux, sinon nous n’entendrions jamais parler des guerres. Les caractères de différentes personnes sont totalement différents, donc on ne peut pas dire que deux êtres qui ne se connaissent pas s’aiment déjà. On ne peut pas aimer la terre entière. Tous ces types de rencontres sont synonymes d’expérience. La connaissance de soi ne se fait pas que par les rencontres, mais aussi sur un point de vue culturel tel que la littérature, l’art, les mythes, tout ce qui peut toucher à l’imaginaire.
C) Par les mythes, la littérature, l’art
Dans tous les mythes, les livres, on peut s’attacher à un héros, un personnage, soit parce que cela nous rappelle un souvenir, soit parce que l’on se voit à travers ce personnage comme étant nous même. Cette identification nous permet de nous connaître. C’est dans ce monde irrationnel, totalement irréel que nous sentons une part de soi. Tous ces mondes qui nous attirent nous procurent un sentiment d’évasion vers un monde parallèle du nôtre. Cette évasion nous permet de sortir du monde quotidien avec nos divers problèmes, où le temps s’est arrêté. Mais les mythes ne nous procurent pas seulement un sentiment d’évasion. Grâce à eux, nous allons en tirer une morale. Par le mythe d’Icare, nous retenons que nous ne devons pas dépasser notre condition en tant qu’Homme. En effet, Icare a voulu s’approcher du soleil sauf qu’il ne pouvait pas voler donc il s’est brûlé les ailes en cire qu’il s’était fabriquées. Dans toutes les situations, nous devons rester un être humain, nous ne sommes pas un dieu ou une déesse ; seulement un être humain. Ainsi, cette fonction morale du mythe a une fonction anthropologique puisque cela permet de mieux nous connaître en tant qu’être humain. L’art est très utile pour se connaître. C’est à travers les peintures, les dessins que nous éprouvons des émotions. Un regard persistant dans une toile nous transmet un message, une erreur à ne pas commettre, une liberté à entreprendre… Mais la connaissance de soi sur le plan individuel et universel n’est pas dans tous les cas possible.
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