Les munitionnettes
TD : Les munitionnettes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ash1234 • 9 Mai 2019 • TD • 1 444 Mots (6 Pages) • 768 Vues
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Les munitionnettes : En quoi la situation des munitionnettes reflète les inégalités Homme/Femme |
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Remerciement :
- Je remercie tout d’abord les professeurs du CNED pour m’avoir encadré durant ces 6 mois de Travaux Personnels, pour m’avoir guidé et aidé
- Je remercie également Marcelle Savary, pour avoir conservé durant plusieurs années 4 douilles d’obus en tant qu’objets décoratifs
- Je remercie finalement Benoît Bremond pour m’avoir si gentiment prêté les dites douilles ainsi que pour les avoir transportées afin de me les amener
Sommaire :
Introduction………………………………………………………………………….p.4
- Qui sont les munitionnettes et quel est leur rôle
- L’appel des femmes à la production industrielle……………………p.4-5
- Les femmes, victimes d’inégalités et de sexisme…………………...p.5
- Le point de vue des Hommes sur ces femmes
- L’inquiétude durant la guerre………………………………………….p.5-6
- La colère et la perte de virilité après la guerre………………………p.6
Conclusion………………………………………………………………………………p.7
Annexes :
1 : L’appel aux femmes de René Viviani……………………………………………p.8
2 : Tableau d’évolution des effectifs feminins dans les usines de guerre……….p.9
3 : Témoignage de Marcelle Capy…………………………………………………...p.9
4 : Echange de correspondance entre un soldat et sa femme…………………....p.10
5 : Le poids des douilles d’obus……………………………………………………...p. 10
La bibliographie………………………………………………………………………...p.11
Introduction :
2 août 1914, la mobilisation générale est décrétée en France. L’Allemagne déclare la guerre à la Russie le 3 août, puis à la France, alliée de cette dernière, après l’invasion préalable de la Belgique et du Luxembourg. La première guerre mondiale éclate. Jusqu’ici, les femmes étaient bien souvent à s’occuper du foyer et des enfants. Seules quelques femmes travaillent, dans certains domaines et uniquement avec l’autorisation de leur mari. Ceux-ci subissant une mobilisation dans une guerre qui deviendra totale, cet ordre social va changer durant la première guerre mondiale, notamment grâce aux munitionnettes qui seront le symbole de la substitution possible de l’homme au sein de l’activité industrieuse des pays par les femmes. Nous verrons en quoi la situation des munitionnettes reflète les inégalités hommes/femmes et en quoi leurs actions furent un pas en avant dans la libération de la femme. Nous commencerons par nous pencher sur qui sont les munitionnettes, pourquoi furent-elles mobilisées et quel fut leur rôle et leurs conditions de travail avant de nous intéresser au point de vu des hommes de l’époque sur ces femmes et les discriminations sexistes qu’elles subirent au sortir de la guerre
Développement :
- Qui sont les munitionnettes et quel est leur rôle
- L’appel des femmes à la production industrielle
C’est en 1914, suite à l’appel aux femmes de René Viviani, président du Conseil, (le 6 août) que les femmes sont misent à contribution. Tout d’abord dans l’agriculture, en remplaçant les hommes dans les champs. Ce n’est qu’en 1915, lorsqu’on réalise que la guerre va durer (car jusque là, on pensait que se serrait rapide),et qu’elle sera anthropophage (22 août 1914, journée la plus meurtrière pour les Français (27000 morts)) que les femmes entrent dans les usines.
A partir de là, leur rôle devient très important dans cette guerre, comme le souligne la citation du général Joffre de 1915 : « si les femmes qui travaillent dans les usines s’arrêtaient vingt minutes, les Alliés perdrait la guerre »
Beaucoup de femmes décident de changer leur condition de vie en devenant munitionnettes. Ainsi, les femmes quittent leur foyer ou leurs précédents emplois pour un travail plus difficile au profit d’un salaire plus élevé.
En juin 1915, c’est 15 000 femmes engagées dans les usines. En mai 1917, elles sont 684 000.
Cependant, malgré leur rôle essentiel, elles sont toujours victime de sexisme et d’inégalité.
- Les femmes, victimes d’inégalités et de sexisme
En effet, comme je l’ai déjà évoqué, le salaire des munitionnettes étaient plus élevé que celui des femmes travaillant dans d’autre secteur, mais pas autant que celui des hommes qui faisaient le même travail.
Elles sont payées, en moyenne, 4 à 5 francs la journée, soit la moitié du salaire d’un homme. Ce n’est qu’en juin 1917, après plusieurs grèves, que les munitionnettes obtiennent des conventions collectives et un salaire minimum identique à celui des hommes. Malheureusement, les patrons détournent les accords en refusant de professionnaliser les femmes ou en leur prélevant sur leur salaire une contribution pour des formations de main d’œuvre qu’elles n’ont, pour la plupart pas reçu.
De plus, les conditions de travail dans les usines sont très difficiles, mais encore plus pour les femmes, car elles sont dans un environnement masculin. Les locaux sont peu(maternités d’usine) ou pas adaptés avec des vestiaires et WC mixtes, en plus des produits nocifs utilisés (parfois fatal), des nombreuses heures de travail en restant debout et en portant des lourdes charges, des accidents dramatiques pouvant arriver (explosion des usines).
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