Les Geishas pendant la guerre

Lorsque la seconde guerre mondiale éclata, les geishas restèrent des privilégiées car les quartiers où elles habitaient, rester à l'écart de la guerre. Les geishas pouvaient compter sur leur « Danna » pour avoir des avantages considérables comme : « On nous procurait même des produits de luxe : cosmétiques, chocolat. ». Mais durant l'année de 1943, les maisons de thé furent fermées :« Le gouvernement a annoncé la fermeture des maisons de thé […] », les geishas se sont précipitées voir leur « Danna » pour chercher refuge dans un endroit à l'abri de leur guerre : « Dans ces dernières semaines, chaque geisha de Gion – nous étions des centaines – se démena pour trouver un lieu sûr. ». De 1943 jusqu'à parfois 1948, les geishas arrêtèrent leurs activités et beaucoup  doivent travailler notamment à l’usine : « bien que l’usine d’équipements militaires où elle travaillait, dans les faubourgs d’ Osaka […] elle travailla dans un petit hôpital [...] ». Leurs conditions de vie étaient misérables : « [...] elle avait une mauvaise toux et la peau tâchée [...] on la nourrissait mal ». Mais c’est en 1945 que les quartiers de plaisir ouvrent de nouveau. Cependant, certaine geisha était devenue des prostituées après la guerre, avec l'arrivée des américains : « Trois ans après la guerre, on me dit qu’elle gagnait sa vie en tant que prostituée dans le quartier de Miyagawa-cho ». En plus, il fallut reconstruire les Okiya qui avait été détruits et bombardés : « Tatie et moi entreprîmes de remettre l’ Okiya en état ». Enfin après la guerre, les geishas qui avaient repris le métier, recevaient surtout dans les maisons de thé des officiers américains.

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