Les Francs-maçons

En 1941 une deuxième loi parvient à durcir la situation pour les Francs-Maçons. Cette loi influence trois domaines: l’immobilier, les infrastructures maçonniques, le mobilier, les meubles et les archives, et les personnes. Des liquidateurs sont nommés pour saisir tous les biens mobiles dans les temples maçonniques, qui sont ensuite vendus dans des enchères. Une partie des biens saisies reviennent au service de Bernard Faÿ, le Maréchal Pétain nomme celui-ci administrateur général de la Bibliothèque nationale. Il a comme but de rassembler des documents et objets saisis par les liquidateurs pour après les exposées dans le Musée des « Sociétés secrètes ». Dans le cas du temple de la rue Billerey à Grenoble, des représentant de loges maçonnique ont pu anticiper l’arrivé d’un liquidateur, ils ont donc caché et détruit une partie des biens mobiliers. Mais le temple fut ensuite vendu et détruit pour y construire un nouveau bâtiment, c’est l’unique temple maçonnique qui fut entièrement détruit en conséquence de la loi du 11 Août 1941. La photo ci-contre montre l’ancien temple de la rue Billerey, la personne qui a pris la photo est inconnu, mais elle fut achetée par un collectionneur et puis identifié comme le temple à Grenoble. Le troisième volet de la loi (les personnes) est exercé par les déclarations solennelles de non appartenance, c’est à dire un document qui confirme que la personne qui le soussigné n’appartient à aucune obédience maçonnique, ainsi les francs- maçons seront triés de positions officielles ou administratives dans le secteur du travail.

Il faut attendre la fin de l’État Français pour que ces

de loi soi révoqués. Les francs-maçons sortiront fortement endommagé du régime de Vichy qui ne dura que 4 ans. Les obédiences se reconstituent dans les années qui suive mais il y a des dommages irréversibles, comme la destruction de documents ou de temples. Le schéma de dissolution de la franc-maçonnerie se répète à travers le troisième Reich, notamment en « Ostmark » (désignation pour l’Autriche en tant que partie du Reich).

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