Le rôle des abeilles dans l'avenir de l'homme
Analyse sectorielle : Le rôle des abeilles dans l'avenir de l'homme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar charlotte.dgre • 16 Avril 2018 • Analyse sectorielle • 2 373 Mots (10 Pages) • 689 Vues
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Sujet : Le rôle des abeilles dans l’avenir de l’homme
Problématique : En quoi la disparition des abeilles a t-elle un impact sur l’avenir de l’homme ?
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Introduction :
Nous avons choisi comme sujet de TPE « le rôle des abeilles dans l’avenir de l’homme », car c’est un phénomène actuel et alarmant. D’après un physicien reconnu dans le monde, si les abeilles disparaissaient de l’écosystème, l’humanité n’aurait plus que quatre années à vivre. Nous nous sommes posées la question de savoir si ce qu’avait dit Albert Einstein était vrai et surtout pourquoi les abeilles sont si importantes sur notre Terre. En effet, malgré leur petite taille, nous nous rendons pas assez compte de l’importance qu’elles ont sur notre écosystème.
Mais en quoi la disparition des abeilles a-t-elle un impact sur l’avenir de l’homme ? Il est vrai que leur pollinisation est indispensable pour notre survie et celles des autres êtres vivants, Pour pouvoir répondre à notre problématique, nous allons tout d’abord analyser le rôle de l’abeille dans l’écosystème, puis nous étudierons les causes de leur disparition et pour finir nous chercherons à démontrer quels impacts ceci apporte sur notre environnement et donc notre survie.
- Le rôle de l’abeille dans l’écosystème
- Présentation de l’abeille
Tout d’abord, les abeilles sont des insectes hyménoptères, un ordre qui regroupe des insectes aussi différents que les guêpes, les bourdons ou les frelons. Elles viennent de la famille des Apoidea. Et, il existe environ 20 000 espèces d’abeilles dans le monde. Les abeilles mellifères qui sont des abeilles à miel, aussi appelées abeilles domestiques, sont celles que l’homme connaît le mieux car il les élève dans des ruches pour la fabrication de leur miel. Elles se répartissent sur tous les continents et vivent en collectivité.
- La vie dans la ruche
Alors que trouve-t-on à l’intérieur d’une ruche ?
La vie d’une abeille n’a de sens que si elle est intégrée à la colonie car une abeille isolée meurt. Une colonie est composée d’un nid et de trois catégories d’abeilles, avec une morphologie et un rôle différent pour chacune : la reine, les faux bourdons et les ouvrières.
Chaque catégorie est donc responsable de tâches bien précises qui lui permettront d’assurer la survie de la colonie et de l’espèce.
A savoir : Au printemps, une colonie comprend une reine, de 1 000 à 4 000 faux bourdons et de 20 000 à 80 000 ouvrières.
La reine :
- Elle est en principe la seule femelle qui pond des œufs.
- C’est elle qui a donné naissance à toutes les abeilles de la ruche.
- Elle passe son temps à pondre, c’est d’ailleurs sa principale fonction, puisque celle-ci ne peut pas butiner à cause de sa langue trop petite.
- Elle sort de la ruche que pour le vol nuptial.
- Quand la reine meurt accidentellement ou lorsque sa disparition n’a pu être préparée par la colonie, les ouvrières se mettent à pondre des œufs en s’accouplant avec les faux-bourdons. Etant donné que les ouvrières sont stériles, par conséquent les eux seront non fécondés et donneront naissance qu’à des mâles. La colonie se dépeuplera et finira donc par mourir.
- Sans reine, il n’y a pas de survie possible de l’espèce !
Les faux bourdons « rois » :
- Seuls mâles de la colonie.
- Leur organe buccal étant atrophié, (c’est à dire plus petit) fait qu’ils ne peuvent pas se nourrir et dépendent entièrement des ouvrières pour leur alimentation. Ce handicap les exclus alors des travaux de la ruche ainsi leur rôle se limite à la fécondation des jeunes reines, et ceux qui se sont accouplés, meurent peu de temps après.
Les ouvrières :
- Femelles qui accomplissent toutes les tâches de la vie quotidienne nécessaires au
développement de la colonie. C’est donc pour cela qu’elles sont aussi nombreuses (et aussi importantes). Pour finir, ce sont des femelles stériles, dont le fonctionnement ovarien est bloqué, là aussi, par la quantité d'hormones émise par la reine.
- La pollinisation
Il y a deux choses qui attirent les abeilles dans les fleurs :
- Le nectar, c’est le liquide sucré qui leur donne de l’énergie et c’est aussi avec le nectar qu’elles vont produire du miel.
- La deuxième chose c’est le pollen ; car il contient les protéines, c’est un peu comme le bifteck de l’abeille.
Pour se reproduire, les plantes ont souvent besoin d’une aide extérieure. Si le nectar n’est pas directement utile aux fleurs, il les aide toutefois à se reproduire en attirant les abeilles.
Le problème à résoudre est simple : la partie mâle, le pollen, doit entrer en contact avec la partie femelle : le pistil. Les plantes ne pouvant pas se déplacer, qui mieux que l’insecte pour effectuer cette tâche ?
En butinant, l’abeille récupère des grains de pollen involontairement qui se colle sur ses poils. Puis elle se promène de fleur en fleur d’une même espèce, déposant au passage des grains de pollen à l’extrémité du pistil d’autres fleurs. Le pollen germe et rejoint tout en bas du pistil l’ovule de la fleur. La fécondation a alors lieu. Grâce à leur travail, nous pouvons alors confirmer qu’elles assurent la reproduction de nombreuses plantes. L’abeille joue alors un rôle crucial en terme de préservation de la biodiversité.
d) L’apiculture
Une ruche comme celle-ci peut contenir en printemps jusqu’à 80 000 abeilles ce qui permet de produire en une saison jusqu’à 20 à 30kg de miel. Une ruche est composée de plusieurs rayons qui contiennent jusqu’à 2 kg de miel et sur lesquels on trouve des alvéoles contenant soit du miel ou des petites abeilles. Tous les nids fabriqués dans la nature par les abeilles sont composés en rayons.
Il faut préciser que dans une ruche naturelle, les abeilles peuvent construire toutes les alvéoles, produire toute la cire. En revanche, dans une ruche domestique, c’est un peu différent : on leur donne des rayons préfabriqués avec déjà de la cire. Elles n’ont plus qu’à terminer le travail car les apiculteurs se sont rendus compte que pour produire de la cire, les abeilles mangeaient beaucoup de miel et cela ne devenait plus rentable.
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