Le manga au Japon et dans le reste du monde
Compte rendu : Le manga au Japon et dans le reste du monde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Floriane Denis • 8 Décembre 2020 • Compte rendu • 2 756 Mots (12 Pages) • 531 Vues
Le manga au Japon et dans le reste du monde
Introduction
I/ Le manga : un genre littéraire
Un genre littéraire ancien
Le manga a fait ses premières apparitions au milieu du XIIème siècle avec des rouleaux d’emakimono (11ème siècle : Peintures sur rouleaux (légendes, batailles, événements de la vie quotidienne, etc.) nommées « Chojujingiga ». Dans ces rouleaux, très souvent les personnages sont représentés par des animaux pour rendre cela plus comique, cependant on ne parle pas encore de manga. Il faudra attendre la fin du XVIIIe siècle pour que le terme ce généralise, notamment grâce aux ouvrages suivants : Mankaku zuihitsu (1771) de Kankei Suzuki. Ce terme a été incrusté dans la culture nippone grâce à Katsushika Hokusai, le célèbre peintre d’estampe, grâce a son œuvre « Manga Hokusai » en 1814.
Popularisé après le Seconde Guerre Mondiale
Suite à la seconde guerre mondiale, le manga s’est popularisé grâce a de nombreux mangaka qui ont créé des histoires en rapport avec leurs expériences, ce qui a touché le public.
Par exemple nous avons Gen d’Hiroshima qui raconte l’histoire d’un petit garçon qui voit sa maison bruler avec son père, sa sœur et son frère cadet à l’intérieur de celle-ci suite à la bombe atomique.
Des dessins animé japonais adaptés de manga apparaissent en masse comme par exemple : Dans un recoin de ce monde qui parle d’une jeune fille nommée Yuzu, originaire d’Hiroshima, qui va à Deidre une ville très prisée des raids aériens durant la seconde guerre mondiale. Le film nous montre l’évolution de la jeune fille dans sa vie de jeune mariée, une fois que la bombe atomique ait explosé et que toute sa famille périsse sauf sa sœur, qui en réchappe, mais risque de succomber suite aux radiations parcourant son corps.
Pendant ce temps Osamu Tezuka qui est le pionnier du manga crée : La nouvelle île au trésor, cette œuvre va révolutionner le manga, car non seulement elle s’inspire du cinéma américain ce qui change le format des cases mais aussi des décors, des personnages et des onomatopées dans des bulles. Il va en vendre 400 000 exemplaires. Ses œuvres les plus connues selon mes recherches sont : Les 3 adolfs, Ayako et La vie de Boudha. Mais Astro Boy qui à la base est un manga va devenir le premier animé ainsi que princesse Saphir, cette œuvre va poser les bases fondamentales du shojo (manga à l’eau e rose destiné aux filles).
Un autre style, s’installe en 1957 quasiment opposé à celui de Tezuka nommé le gekiga qui veut littéralement dire image sombre. Depuis les premiers mangas l’humour se situe au centre des œuvres, ce qui provoque un véritable choc quand des images de réalité pure et dure. Hinata Hiroshi est l’un des meilleurs mangaka dans ce style.
Un genre populaire
Mis à part qu’au début le manga fut dénigré par la culture nippone, aujourd’hui il fait partie intégrante de l’économie japonaise. Il l’est devenu l’un des produits les plus rentables au niveau économique et culturel. Il fait que le Japon est l’un des pays le plus exportateur de produit culturels.
L’Amérique u Nord est l’un des plus grands marchés du manga à l’étranger, avec une valeur de 300 millions de dollars en 2011. La série pokemon est la plus grande série culturelle et animée qui a des recettes supérieures à 150 milliards de dollars.
II/ Différents genres : un genre non unifié mais extrêmement diversifié
Représentant une part importante de la culture du Japon, le manga se décline en de nombreux genres. En règle générale, ce type de bande dessinée permet à ses lecteurs de se former un mental de fer afin de surmonter les difficultés pouvant se présenter à eux au cours de leur vie. Les genres sont une raison du succès du manga, car il s’adresse à tous.
Une littérature genrée
Un genre mal connu
Même si le manga est issu d’une autre culture et répond à d’autres codes, ça reste de la bande-dessinée, au sens large du terme.
Or il apparaît plus clairement avec le manga que ce « rejet » systématique d’un genre dans son ensemble provient d’une méconnaissance de celui-ci.
Il est réducteur, et très dommage, de définir comme médiocre une part importante de la culture japonaise, en s’arrêtant à un seul ouvrage ou à des idées reçues…Cela revient également comme à s’interdire de découvrir des œuvres très profondes qui pourraient nous toucher.
Le problème, c’est cette tendance à juger de la qualité d’un ouvrage en fonction de son genre, et non pas en fonction de l’ouvrage lui-même. Comme quoi : « les apparences peuvent être trompeuses ».
Le manga peut aussi être de la littérature
La littérature est considérée comme : "ensemble des œuvres écrites considérées du point de vue de la forme et de l'expression". C’est sommaire, mais résume l'idée générale : la littérature, ce sont les romans. Et un roman, globalement, reste une œuvre textuelle racontant une histoire. Œuvre dessinée, le manga va pourtant bien plus loin qu'une simple bande dessinée.
Par exemple, One Piece développe une aventure de piraterie au même titre que Dumas et ses mousquetaires, Death Note énonce de subtiles réflexions sur la mort et le pouvoir, Detective Conan résout des enquêtes policières comme le faisait Sherlock Holmes...
On peut alors le rapprocher de la littérature : un manga raconte une histoire à long terme, comme le fait un roman. Il est scénarisé, comme un roman. Il a un début au premier tome et une fin au dernier, comme un roman et contrairement à la bande-dessinée qui continue de volume en volume, se renouvèle perpétuellement. Si les mangas sont principalement lus par des jeunes, ils n'en sont pas moins une base que l’est la littérature jeunesse - Sa Majesté des mouches narre comme Fullmetal Alchimist le souci de s'en sortir pour des jeunes quand le manga va plus loin dans la trame...
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