Histoire de la Corée du Nord

Les États-Unis et l'Union Soviétique, de grands acteurs dans la division de la Corée

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C'est en mai 1948 que les premières élections de toute l'histoire de la Corée ont eu lieu. Quelques mois plus tard, en août que Syngman Rhee est élu président de la République de Corée, au sud de la péninsule. Quelques semaines plus tard, c'est au tour de Kim Il-sung d'être élu Premier ministre de la République populaire démocratique de Corée, dans le nord.

L’État Nord-Coréen possède une armée assez solide qui permet aux troupes soviétiques de se retirer. Quant à la Corée du Sud, elle doit faire face aux opposants de la partition de la péninsule avec l'aide des troupes américaines jusqu’en 1953.

La Guerre de Corée, une bataille de la Guerre Froide

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 En juin 1950 a eu lieu le premier assaut Nord-Coréen à la frontière de la Corée du Sud.

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Les négociations avec les Nations Unies commencent, mais cela n'arrête pas les batailles.

Un nouveau président est élu en janvier 1953 : Dwight Eisenhower, ouvertement opposé à cette guerre, va y mettre fin en menaçant la Corée du Nord d'utiliser l'arme nucléaire.

L'armistice de Panmunjeom mettant fin à cette guerre est signé par la Corée du Nord, la Chine et par les Nations Unies.

Cependant, il n'a pas été signé par la Corée du Sud : techniquement les deux territoires Coréens sont encore en guerre.

Les phases de combat n'ont eu lieu que pendant un an, pourtant la Guerre de Corée a été le plus grand conflit armé de la Guerre Froide : les statistiques ne sont pas exactes du côté coréen, plus de 200 000 pertes au nord et peut-être le double chez les volontaires chinois. Environ 150 000 ont péri au sud et les États-Unis, quant à eux, ont reconnu la mort de 50 000 de leurs soldats et à cela, il faut ajouter la mort de plus de deux millions de civils.

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