Espace rural géographie

Le phénomène de métropolisation autrement dit le processus qui affecte la ville dans ses formes et ses fonctions, c'est un mouvement de concentration de population, d'activité, de valeur dans des ensembles urbains de grande taille, qualifié de manière plus vague d4exurbanisation, il recouvre deux phénomène distincts. La périurbanisation c'est a dire l'urbanisation étendue à la périphérie de la ville, près des campagnes et la rurbanisation, c'est à dire, le phénomène de peuplement des villages en périphérie d'une grande ville par les personnes qui y travaillent . Ce phénomène de métropolisation entraîne une forte croissance de la population urbaine qui contribue à l'étalement urbain sur le territoire, c'est à dire l'extension des villes au détriment de l'espace rural, et amène ainsi le mitage des zones soit, l'étalement urbain non maîtrisé, la construction de logements étalée dans des zones rurales ou périurbaines. L'exode rural fait aussi parti des causes de la métropolisation. À l'aide d'un paragraphe argumenté, montrons que le phénomène de métropolisation a des impacts sur l'organisation spatiale de l'aire urbaine lyonnaise.

Tout d'abord, l'aire urbaine est composé de diverses espaces, la ville centre, elle regroupe souvent les populations aisées avec des loyers élevés, elle attire beaucoup grâce à la diversité des moyens de transport, les nombreux services, les loisirs, les quartiers d'affaires et leurs offrent d'emplois. La banlieue, qui regroupe souvent les personnes qui travaillent en ville, elle comporte des logements et de nombreuses activités centrés dans des zones commerciales. Enfin la couronne périurbaine, attractive par sa qualité de vie et ses prix bas, elle comporte des activités industrielles ainsi que de grandes infrastructures ( aéroport, centre commerciaux, parc de loisirs), cependant elle nécessite beaucoup de mobilités quotidiennes. Pour continuer, on constate que la croissance de la population dans la ville centre diminue mais augmente fortement dans la banlieue ainsi que la couronne périurbaine. Comme on peut le voir dans le document 1, la part d'ouvriers en 1975 était de 42,3 % dans le 9ème arrondissement et 40,2 % dans le 1er arrondissement (la ville centre). En revanche en 2013 la part d'ouvriers a fortement diminué, en effet elle est passé de 42,3 % à 18,5 % dans le 9ème arrondissement et 40,2 % à 7,6 % dans le 1er arrondissement. Cependant, c'est le contraire pour la part des cadres. En effet, la part des cadres en 1975 était de 7,8 % dans le 9ème arrondissement et 6,2 % dans le 1er arrondissement. En revanche, en 2013 la part d'ouvriers a fortement augmenté,elle est passé de 7,8 % à 19,3 % dans le 9ème arrondissement et 6,2 % à 36,6 % dans le 1er arrondissement. Ce qui explique ainsi dans le document 2 la part d'ouvriers et d'employés en ville centre qui a énormément diminué dans les arrondissements de Lyon tout comme dans le document 1. Par exemple dans Lyon 1er et Lyon 6ème la part d'ouvriers et d'employés en 2013 est de moins de 30 % tout comme Lyon 7ème et Lyon 3ème dont la part d'ouvriers et d'employés est de 30 à moins de 40 %. En revanche, en banlieue comme Vénissieux, cette part s'élève à plus de 60 %. Ainsi le document 1,

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