TP lymphocytes T
TD : TP lymphocytes T. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maximop • 18 Avril 2020 • TD • 943 Mots (4 Pages) • 920 Vues
TP Lymphocyte T
Il existe deux types de réactions immunitaires. La première est la réaction immunitaire non spécifique, par exemple la réaction inflammatoire. Cette réaction est automatique. La seconde est la réaction immunitaire spécifique. Il en existe deux types :
- La réaction humorale, qui repose sur les lymphocytes B ;
- La réaction cellulaire, qui vise à détruire des cellules grâce aux lymphocytes T.
Nous avons 5 documents à notre disposition pour répondre à la question suivante : Quelles sont les cellules immunitaires impliquées dans la destruction d’une
cellule infectée par un virus et quel est leur mode d’action ?
Le document 1 est une expérience qui vise à montrer l’utilité des lymphocytes T. Cette expérience consiste à injecter un virus de chorioméningite à une souris. Au bout d’une semaine, on prélève les lymphocytes de la rate de la souris. On procède alors à trois différentes expérience à partir de là.
Cas 1 : on injecte le virus de chorioméningite à une nouvelle souris et on prélève ses fibroblastes infectés par le virus 7 jours après. On met en culture ces fibroblastes avec les lymphocytes prélevés au début de l’expérience. Le résultat est le suivant, les lymphocytes ont détruit les fibroblastes infectés par le virus. On a donc à faire à une réaction immunitaire cellulaire.
Cas 2 : les fibroblastes d’une souris non infectée par le virus sont prélevés. On met ces fibroblastes en culture avec les lymphocytes comme dans le cas 1. Les lymphocytes ne détruisent pas les fibroblastes. La différence réside dans la non infection des fibroblastes. On peut donc formuler une hypothèse : les lymphocytes n’ont pas reconnu les fibroblastes et n’ont pas établi de liaison avec les déterminants antigéniques en surface.
Cas 3 : on infecte la souris 3 avec le virus de la vaccine et on prélève les fibroblastes une semaine après que l’on met en culture, comme dans les deux premiers cas, avec les lymphocytes. On ne constate aucune destruction des fibroblastes. On en déduit que les fibroblastes ne sont pas reconnus par les lymphocytes. Donc ils n’ont pas le bon déterminant antigénique en surface. Les lymphocytes produits contre le virus de la vaccine ne sont pas adaptés à contrer le virus de la chorioméningite. La réaction immunitaire mise en place est donc spécifique.
Le document 2 est un tableau qui montre les résultats d’une autre expérience. Il y a trois lots de souris différents auxquels on injecte un virus. Le premier lot de souris est l’expérience témoin. On voit que rien n’a été changé chez la souris et qu’il y a donc bien présence de lymphocytes B et T. Le virus disparaît, le système immunitaire peut donc supprimer le virus à lui seul. On procède à une ablation du thymus dans le deuxième lot de souris. Le thymus étant l’organe dans lequel les lymphocytes T deviennent matures, il n’y a plus de lymphocytes T fonctionnels dans leurs organismes. On voit que sans ces lymphocytes T, il y a prolifération du virus. Les lymphocytes T sont donc nécessaires à la réaction immunitaire anti-virale. Dans le dernier cas, on procède à une irradiation des souris, ce qui a pour conséquence la destruction de leur moelle osseuse rouge. Les lymphocytes T et B sont produits dans cette moelle (sont alors à l’état non mature de lymphoblastes) puis les B deviennent matures dans la moelle tandis que les T le deviennent dans le thymus. Ainsi l’irradiation à pour conséquence la disparition des lymphocytes T et B. Dans l’expérience on rajoute cependant des lymphocytes T à la souris, ce qui fait que le lot trois ne possède que des lymphocytes T. Dans ce cas-ci, les cellules infectées par le virus disparaissent. On en déduit que les lymphocytes T sont responsables de cette destruction. Ce sont les effecteurs de la réaction immunitaire cellulaire.
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