Stendhal, Le Rouge et le Noir
Compte rendu : Stendhal, Le Rouge et le Noir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mariamA123 • 8 Février 2020 • Compte rendu • 473 Mots (2 Pages) • 699 Vues
CARA stupide LA. n° 12 Stendhal, Le Rouge et le Noir, I, 4, 1830, Un fils et son père En 1830, en pleine Révolution, Stendhal publie son roman, Le Rouge et le Noir, dont le sous- titre est Citogioue de 1830. Celui-ci est considéré comme un roman d'apprentissage parce qu’il raconte l'ascension sociale et la chute de Julien Sorel, jeune homme ambitieux, qui ayant perdu l'espoir de réussir dans l'amée après la chute de Napoléon, va se tourner vers les ordres pour s'extraire de sa condition de fils de charpentier. Après avoir été engagé comme précepteur par M. de Rênal, le maire de Verrières, Julien, qui a rencontré Mme de Rênal, décide de la séduire. Il s'est fixé pour objectif de prendre sa main avant que sonnent les dix coups de l'horloge. Dans cet extrait du ch.9, Julien exécute son plan au cours d'une soirée passée à la campagne avec Mme de Rênal et une de ses amies. Nous nous demanderons alors comment, dans cette scène, le narrateur montre une distance ironique vis-à-vis du jeune héros ambitieux. L.1 à 10: L’entreprise de séduction de Mme de Rênal est montrée comme une conquête militaire. Le cadre de l'action est posé 1.1. On constate le manque d'expérience de Julien qui est «préoccupé », presqu’impoli : il « ne trouvait rien à dire ». L’angoisse qui va monter s'installe : « la conversation languissait ». L.3: Dès le début du passage, la scène de séduction est paradoxalement placée sous le signe du combat : « Serai-je aussi tremblant (...) au premier duel qui me viendra ? » se demande Julien, comparant son entreprise à un duel. On relève le CL du danger, qui crée une atmosphère angoissante : « mortelle angoisse », « tous les dangers », « violence ». Ce CL est redoublé par celui du devoir : « obligeât », « était obligé », « le devoir ». Pour Julien, la séduction est une affaire d'amour propre et se compare à une conquête militaire qu’il se doit à lui-même de réussir. L. 5, 6, 7 : la forme exclamative « Que de fois ne désira-t-il pas (...) quitter le jardin ! » souligne l'agitation intérieure du héros. L'extrême tension est perceptible dans la voix des personnages : « profondément altérée » pour Julien, « tremblante » pour Mme de Rênal (1.8-9). La scène est donc angoissante. Le registre épique continue avec la mention du combat intérieur de Julien : « l'affreux combat que le devoir livrait à la timidité » (1.9-10). Or ce combat contre la timidité, Julien ne le livre pas par amour pour Mme de Rênal, mais par ambition, parce qu’il veut parvenir à séduire une femme de la noblesse. L.11 à 14: Le temps que Julien s’est donné pour réussir son objectif fait aussi de celui-ci un combat contre le temps.
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