Spectrophotométrie

Lors de cette expérience, l’absorbance d’une solution de 2,6-dichlorophénolindophénol (DCPIP) à une longueur d’onde donnée a été mesurée par spectrophotomètre afin de déterminer sa concentration inconnue. Le spectre d’absorption d’une solution de DCPIP de 60 M a été étudié entre 400 et 700 nm pour ensuite déterminer le pic d’absorption. Une courbe-étalon de l’absorbance en fonction de la concentration à une longueur d’onde déterminée par le pic d’absorption été réalisée suite aux dilutions de DCPIP et, ce, en se familiarisant avec les pipettes automatiques. Ceci permet alors de déterminer la concentration de la substance à doser. En effet, on obtient une concentration de 73,24 μM pour notre échantillon à l’aide de l’équation de la courbe-étalon faite à une longueur d’onde optimale de 600 nm. Ainsi, il existe une relation de proportionnalité entre la densité optique et sa concentration, permettant de quantifier une substance dans une solution de concentration inconnue.

Certaines solutions contiennent des espèces colorées de concentrations inconnues, pour cela, on a recours au spectrophotomètre. Ce dernier est un appareil qui, à une longueur d’onde spécifique, calcule l’absorbance de la solution qu’il contient. Et ceci grâce à une « interaction entre la matière et le rayonnement». En effet, lorsque la lumière traverse une substance, une partie de cette dernière est transmise alors qu’une autre est absorbée. « La détermination de la [quantité de lumière absorbée] permet de déduire la concentration en substance absorbante de la solution ». (Degallaix, 2007). Ceci nous renvoie à la formule de Beer-Lambert que nous évoquerons plus tard.

La solution concernée est, dans notre cas, le 2,6-dichlorophénolindophénol (DCPIP). Il s’agit d’un produit coloré qui absorbe dans le domaine visible (400 à 800 nm). Il sera utilisé, dans cette expérience, afin de déterminer la longueur d’onde à sélectionner sur le spectrophotomètre. En effet, le spectre d’absorption de ce produit à différentes longueurs d’onde du domaine visible nous donne la longueur d’onde pour laquelle le DCPIP admet un pic d’absorption.

Pour pouvoir réaliser le spectre d’absorption du DCPIP, il faudra d’abord mesurer sa densité optique dans le domaine du visible. Pour cela, notre étude débutera par la mesure de cette absorbance à des intervalles de 20 nm, puis nous sélectionnerons la zone où se présente le maximum d’absorption et nous referons ces mesures mais, cette fois-ci, à des intervalles de 5 nm. Une fois le spectre réalisé, nous pourrons clairement identifier la longueur d’onde pour laquelle la densité optique du DCPIP est maximale. Cette valeur de longueur d’onde sera la longueur d’onde à choisir sur le spectrophotomètre pour les mesures suivantes. Suite à cela auront lieu les dilutions.

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