Nourrir l'humanité
Dissertation : Nourrir l'humanité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Balouze • 30 Octobre 2015 • Dissertation • 1 046 Mots (5 Pages) • 1 583 Vues
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Il faut nourrir la planète
En 2050, nous serons plus de 9 miliards d'humains sur la planète. Suite à cette croissance démographique, l'homme se doit de produire plus afin de nourrir correctement la planète. L'homme a alors développé plusieurs pratiques culturales pour réussir ce défi.
Quels impacts ces dernières ont-elles sur le rendement des agrosystèmes ? Et sur l'environnement et la santé ?
Ce sujet implique souvent des mots comme écosystème ou agrosystème mais que veulent-ils vraiment dire ? Un écosystème est un système au sein duquel il existe des échanges cycliques de matières et d'énergies, malheuresement ce dernier n'est pas rentable pour l'humanité. Au contraire d'un agrosystème qui est un écosystème modifié par l'homme pour l'exploitation agricole d'espaces animales et végétales à des fins alimentaires.
Des études ont été effectué afin de comprendre le rôle de l'eau dans le rendement des agrosystèmes. En effet, on peut voir sur ce graphique que le rendement est beaucoup plus grand lorsque l'on irrigue une culture de maïs avec 60 mm d'eau au moment de la formation des épis (32 q/ha) que lorsque les cultures sont arrosées grâce aux précipitations qui fournissent 219 mm d'eau. On en conclut que le rendement est plus intéressant lors d'une irriguation à un moment propice que lors d'un arrosage par les précipitations en proportions beaucoup plus élevées. Cependant, l'agriculture est le principal consommateur d'eau douce dans le monde ce qui implique une forte utilisation de l'eau douce qui se fait rare et qui est indispensable à la survie de l'homme et souvent gaspillé à l'occasion d'un arrosage traditionnel.[pic 2]
Une fois les cultures effectuées, vient alors le temps de la récolte. Malgré l'apport de la récolte celle-ci résulte d'une baisse des minéraux dans le sol. En effet, lorsque des récoltes de maïs ont lieu, par exemple, 22 g de NO3 sont retirés par kilog de récolte. La baisse de minéraux entraine la perte de fertilité du sol. L'érosion de ce dernier accroit ce phénomène. L'utilisation d'engrais peut constituer une solution à ce problème. On peut voir que le rendement passe de 28 q/ha pour 0 kg/ha d'engrais à 38 q/ha pour 260 kg/ha d'engrais. Effectivement, les engrais contiennent des ions minéraux qui favorisent la fertilisation du sol et donc améliore le rendement. De plus, la faune du sol permet un apport en minéraux lors de la destruction de matière organique comme le montre ce graphique : [pic 3][pic 4]
En plus des engrais qui permettent un meilleur rendement, ils existent également d'autres moyens pour éviter la perte de rendements. C'est le cas des pesticides qui tend à éliminer les parasites qui empêche le développement des plantes cultivées. Dans le cas de plantes sensibles aux maladies, la perte de rendement en cas de non traitement s'éleverait à 2.5 tonnes par hectare contre 1 tonne pour des plantes peu sensibles aux maladies. Financièrement, cette perte s'élèverait respectivement à 450 euros et 180 euros. Sachant qu'un traitement aux pesticides peut coûter de 50 euros/ha à 90 euros/ha, il est plus intéréssant en terme d'argent et de rendement d'utiliser des pesticides.
Malgré celà, les pesticides et les engrais s'infiltrent dans le sol et contaminent donc les nappes phréatiques. Ces infiltrations mènent à une mauvaise hydratation de la population. En effet, il existe des régions en France où moins de 80 % de la population dispose d'une eau conforme vis à vis des pesticides. Malgré que des substances chimiques auquelles nous sommes exposées, comme les pesticides, ne sont pas nocives si elles sont prises individuellement et dans des proportions légales, le pouvoir nocif de ces substances rassemblées est beaucoup plus élévé. De plus, les nitrates et les atomes d'azotes contenus dans les engrais engendrent des conséquences pour l'environnement et la santé. Effectivement, l'excès d'azote dans l'eau engendre des marées vertes. Les nitrates peuvent réduire la capacité de transport du dioxygène dans le sang, peuvent être mortels pour les nourissons et sont à terme cancérigène. A celà s'ajoute le fat que les plantes résistantes aux pesticides se renforcent au fil du temps et deviennent de plus en plus nocives et incontrolables.[pic 5][pic 6]
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