Les moyens de défense des végétaux fixés

lutte contre…

mécanismes possibles

exemples

les conditions du milieu

variations saisonnière de température

vie ralentie pendant la période hivernale  

bourgeons en dormance pendant l’hiver, éclosion au printemps

• arbres caduques en Côte d’Or en dormance d’octobre à janvier
• marronnier est en dormance de l’automne jusqu’au début du printemps

protection du bourgeon par la litière, végétal au ras du sol

feuilles persistantes de la crépide en terre, au ras du sol

tiges souterraines pourvues de bourgeons

bulbe et rhizome (jacinthe, iris…)

milieux verticaux

• longues racines profitant de la moindre quantité de « terre » dans les niches rocheuses
• feuilles qui stockent de l’eau grâce au mucilage contenu dans leurs tissus
• épiderme avec une cuticule épaisse et imperméable
• photosynthèse particulière

nombril de Vénus, orpin blanc

milieux salés

• plantes qui tolèrent une certaine dose de sel dans leurs tissus
• dès qu’il pleut, elles en profitent pour absorber l’eau douce et en gorgent leurs tissus pour faire des réserves

plantes grasses comme la salicorne vivace

milieux secs

adaptation à la mouvance du sable : racines adventives pour se fixer selon la hauteur du sable, épiderme imperméable qui enveloppe les feuilles, feuilles qui s’enroulent, des poils pour maintenir de l’air humide

oyat

les prédateurs et les pathogènes

stress

sécrétion d’éthylène, gaz qui agit comme une hormone en étant à l’origine des réponses à des stress mécaniques et en stimulant des réactions de vieillissement comme la maturation des fruits

• sécrétion si les racines rencontrent un obstacle, permet son contournement et la continuité de la croissance
• permet de résister aux contraintes pouvant endommager la plante telles que le vent par exemple

prédateurs (animaux,

insectes, bactéries, champignons…)

production de substances chimiques neutralisant les prédateurs ou les empêchant d’approcher

• sécrétion de tanins foliaires par l’acacia (contre les koudous) et le peuplier (contre le gui)
• sécrétion de morphine par le pavot (contre les champignons ou bactéries pathogènes profitant d’une blessure)
• production de nectar attirant les fourmis par la vesce des champs (contre les insectes et acariens)

structure de la feuille rendant l’accès au limbe difficile pour les insectes prédateurs

poils sur les feuilles de la lavande (contre les chenilles de papillon)