La résistance à la peste

La peste a sévi en Europe et a tué 30 à 50% de la population en mois de 5ans. cette maladie est causée par la bactérie Yersinia pestis, principalement véhiculée par le rat et se transmettant à l’homme par des piqûres de puces de rongeurs infectés. les individus résistants survivent à la maladie.

nous allons vous démontrez si cette épidémie a elle eue un impact sur l’évolution de certains génomes humains.

En Roumanie il existe 2 types de populations qui ne se mélangent pas depuis 1000ans: les Roumains européens et les Roms européens. des chercheurs ont analysé l’ADN des Roumains européens, des Roms de Roumanie et des Roms restés en Inde du Nord et ont constaté que plus de 1000 ans après s’être séparés, les Roms d’Inde et les Roms de Roumanie possèdent des génomes similaires sauf pour quelque gènes, dont le gène TLR.

les gènes TLR sont un héritage néandertalien et donc la trace d’un métissage passé. on sait que des allèles de ces gènes confèrent une résistance plus importantes aux pathogènes. le Nord de l’Inde ayant un climat défavorable au exigences de la puce, il n’a pas été soumis aux épidémies de peste comme l’Europe. ils ont évalué pour ces gènes la fréquence de 2 allèles TLR chez ces 3 populations actuelles. les Roumains d’origine européenne ont 30% d’allèle 1 et 4% d’allèle 2, les Roms roumains européens 50% d’allèle 1 et 5% d’allèle 2 et les Roms d’Inde du Nord 2% d’allèle 1 et 0,7% d’allèle 2. on en conclue donc que l’allée 1 confère une plus grande résistance face à la peste. Les Roms d’Inde du Nord sont désavantagés.

le gène TLR sert à la fabrication des récepteurs TLR en surface des cellules de l’immunité. ils reconnaissent les agents infectieux, une fois détecté la cellule peut alors produire des cytokines qui sont des messagers qui assurent les communications entre les cellules du système immunitaire pour stimuler la réponse immunitaire. selon le type d’allèles de ce gène, la réponse immunitaire est plus ou moins intense.

on prélève des cellules immunitaires des 3 populations étudiées et on teste l’intensité de leur action en présence de la bactérie yersinia, par le dosage des cytokines produites. je constate que les Roumains d’origine européenne et les Roms de Roumanie d’origine indienne ont le même dosage des cytokines c’est à dire élevé (UA 3) contrairement aux Roms du Nord-Ouest de l’Inde qui a un dosage des cytokines bas (UA).

donc les Roumains d’origine européenne et les Roms de Roumanie d’origine d’Inde sont plus résistants que les Roms du Nord-Ouest de l’Inde car les Roms d’Inde du Nord ont peu de fréquence d’allée du gène TLR, ils fabriquent donc moins de récepteurs TLR qui ont donc moins de chance de reconnaître les agents infectieux, la cellule ne produit donc pas ou peu de cytokines qui ne stimulera moins les autres cellules qui servent à constituer la réponse immunitaire puisqu’ils n’ont pas été exposé à ce genre d’épidémie cela les rend donc plus fragile.

J’en conclu que que cette épidémie a eu un impact sur l’évolution de certains génomes humains.

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