Homo floresiensis

En septembre 2003, les restes de douze individus, appelés Homo floresiensis ont été découverts dans une grotte de l'île de Flores. Deux hypothèses ont alors été émise en ce qui concerne leur place dans l'arbre phylogénétique des hominidés. Certains scientifiques pensent que les Homo floresiensis serait une nouvelle espèce d'hominidés et non un homme moderne, d'autre pensent que les Homo floresiensis serait en fait un des Homo sapiens souffrant d'une maladie.

Nous cherchons à savoir comment peut on justifier la place d'Homo floresiensis dans le genre Homo et quels sont les arguments en faveur de chacune des deux hypothèses.

Le document 1 présente les données relative aux Australopithèques, à l'Homo sapiens et au fossile d'Homo floresiensis trouvé sur l'île de Flores. Il compare les différentes données des trois individus dans un tableau. On observe beaucoup de similitudes entre l'Homo floresiensis et l'Homo sapiens mais également avec l'Australopithèque. Ce tableau nous apprend que sa capacité crânienne se rapproche plus de celle de l'Australopithèque. En effet, elle est de 380 à 430 cm3 pour l'Homo floresiensis et de 400 à 500 cm3 pour L'Australopithèque. Sa taille est également plus proche de l’Australopithèque que de l'Homo sapiens ( 1 à 1,26m pour l'Homo floresiensis et 1,05 à 1,30m pour l'Australopithèque ).

Cependant, on remarque que l'Homo floresiensis à vécu à la même époque que l'Homo sapiens ( - 95 000 à – 12 000 ans ). De plus ils possèdent tous les deux une maîtrise du feu, ont un trou occipital avancé, ont tous deux une face aplatie et leur fabrication d'outils et similaire.

Nous pouvons donc affirmés que la plupart des caractéristiques de l'Homo floresiensis se rapproche plus de celles de l'Homo sapiens et permet donc de justifier sa place dans le genre Homo.

Les documents 2a nous montre les différents os du poignet d'Homo floresiensis que les scientifiques ont par la suite étudiés, notamment le trapézoïde et le grand-os.

Le document 2b nous montre la reconstitution 3D du poignet chez le chimpanzé, l'Homo floresiensis et l'Homo sapiens. On remarque que les points d'ancrage des différents os du poignet d'Homo floresiensis sont similaires à ceux du Chimpanzé et diffèrent de ceux de l'Homo sapiens. La grande différence ce remarque au point d'ancrage 5 ou chez le Chimpanzé et l'Homo floresiensis celui-ci est plus volumineux et situé au centre de l'os trapézoïde et plus fin et situé en haut a gauche sur le grand os. Tandis que chez l'Homo sapiens, il est plus fin et situé en haut a droite sur l'os trapézoïde et plus volumineux et situé au centre sur le grand os.

On peut donc affirmer que les os du poignet de l'Homo floresiensis se rapproche plus du Chimpanzé qui appartient à la famille des Hominidés et permet donc d’appuyer l'hypothèse 1 qui dit que l'Homo floresiensis serait une nouvelle espèce d'hominidés et non d'un homme moderne.

Le document 3 nous parle de deux articles publiés en août 2014 en rapport avec l’hypothèse que les chercheurs on émis lors de la découverte des fossiles sur le fait que les

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