Betaclase
Chronologie : Betaclase. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar iamkev • 20 Janvier 2022 • Chronologie • 1 706 Mots (7 Pages) • 392 Vues
Texte pour l’oral de français:
1ère lecture linéaire pour l’oral
- Le Vampire (Charles Baudelaire)
Intro :
“ Baudelaire est le premier voyant, roi des poètes, un vrai Dieu,” a écrit Rimbaud au 19ème siècle. Le recueil des Fleurs du mal datant de 1857 est l’œuvre de la vie de Baudelaire. Le poète est influencé par plusieurs mouvements poétiques tels que le romantisme, le parnasse et le symbolisme. Ses poèmes abordent de nouveaux thèmes en poésie, comme le dégoût de soi, la violence ou le sadisme. Ces nouveaux thèmes très controversés à l’époque lui ont valu un procès pour “ outrage à la morale publique “ et “offense à la morale religieuse”, ce qui a conduit à la censure de six poèmes. “Le vampire” est le vingt neuvième poème de la première section du recueil, “ spleen et idéal”. Ce poème est composé de six quatrains en octosyllabes. L’amour est au centre de ce poème, il y est abordé de façon péjorative. Le poète compare une femme à un vampire qui le fait souffrir.
Lecture expressive du texte
De quelle manière la figure du vampire permet-elle au poète d’exprimer sa souffrance amoureuse ?
Dans un premier temps, nous verrons l’installation du vampire dans l’esprit du poète (vers 1 à 6), puis le sentiment de fatalité de ce dernier (vers 7 à 12). Nous étudierons ensuite sa volonté d’échappatoire (vers 13 à 16) avant de voir que le poète est en réalité condamné (vers 17 à 24).
Pour commencer, le vampire, titre de ce poème signifie une créature qui boit le sang des vivants donc c’est une créature maléfique et on peut constater que ce poème sera négatif.
Tout d’abord le poème débute par “ toi qui”, une apostrophe agressive, avec cela le lecteur est tout de suite saisi, il se sent visé et il y a une comparaison négative “ comme un coup de couteau” ici, on peut voir de la violence dès le début de ce poème.
Ensuite au vers 2, on peut remarquer une intrusion avec “ es entrée”, il parle d’une femme, elle est entrée dans son “cœur plaintif “, métaphore pour dire qu’il est amoureux d’elle mais il n’a pas choisi cet amour, il en est victime, ici l’adjectif “ plaintif “ est négatif, il implique la souffrance amoureuse.
Dans le vers 3, on peut apercevoir l’anaphore de “toi qui “ qui insiste sur le fait qu’en lui parle, de plus il y a une comparaison “ forte comme un troupeau/de démons “, cette comparaison négative est associée à une hyperbole “ troupeaux”/”de démons” de plus on peut voir l’animalisation de la femme avec “ troupeaux”. Ici l’adj “forte” n’est pas une qualité mise en avant chez les femmes au 19 -ème siècle, ‘est plutôt négatif. Le rejet “ de démons” mis au début du vers pour insister le caractère démoniaque de la femme. Dans le vers 1,2, et 3, il y a une allitération en “K”, ici on parle du couteau
Dans le vers 4, on peut voir le deuxième verbe d’action “ vins “ dans la strophe, et c’est toujours la femme qui est le sujet de ces verbes : c’est elle qui agit. Par la suite on peut remarquer les 2 adjectifs négatifs : ” folles” (question de la folie de la femme) et “ parée” (comme si elle portait un masque, elle est dans la tromperie).
Puis dans le vers suivant, le poète se montre en position de victime en utilisant “ esprit humilié “ et on peut voir un parallélisme avec “ cœur plaintif”, le poète n’a plus ni son cœur, ni sa raison.
Au vers 6, il y a une métaphore pour dire qu’elle s’installe dans son esprit, elle devient l’obsession du poète, ici le vampire s’est emparé de l’esprit du poète, il est victime de son amour pour elle.
Après au vers 7, le terme ”infâme”, nous montre une injure qui remarque le dégout du poète et il y a un jeu de mot avec “ in-femme", il nie sa féminité ce qui la rapproche encore du monstre. On peut observer le mot à la rime “ lié”, on insiste dessus, pour montrer que le poète n’est pas libre.
Puis du vers 8 à 11, on peut voir 4 comparaisons qui marquent toutes un rapport d’appartenances initiées par l’anaphore “comme”. Tout d’abord il y a “forçat et sa chaîne” qui nous montre que le poète n’est pas libre, “joueur et le jeu “nous montre ici l’addiction psychologique,” la bouteille l’ivrogne”, l’addiction physique, et” la vermine et leur charogne “indique la relation de nécessité pour vivre. Et tous ses comparaisons nous montrent une relation nocive.
Au vers 12, on remarque la colère du poète avec la répétition de “maudite” pour montrer que c’est une injure et le pronom personnel “tu” pour montrer que le poète s’adresse à la femme. Dans ce mouvement, on voit à quel point il est soumis à elle, et que c’est une situation qui déplait au poète.
Dans le vers 13/14, il y a une personnification du “glaive” car le poète se met à parler à des objets ici le “glaive” appartient au champ lexical de la violence. Les verbes de paroles “ j’ai prié/j’ai dit, dont le poète est le sujet, ici la femme est le sujet des verbes d’action et le poète est le sujet des verbes de parole, il est dans l’inaction.
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