Solidarité mécanique et organique

Sciences économiques et sociales

Devoir maison

Epreuve composée

Première Partie : Mobilisation des connaissances.

1. Il existe en sociologie deux grands types de lien social : la solidarité mécanique et la solidarité organique. Ces termes sont utilisés par le sociologue Emile Durkheim dans une de ses œuvres.

La solidarité mécanique est celle des sociétés qui connaissent une très faible division du travail. Les individus y sont donc unis mécaniquement les uns aux autres puisqu’ils partagent des valeurs et des croyances communes ce qui permet d’avoir un sentiment d’appartenance à un groupe fort, ce qu’on appelle autrement une conscience collective. Les individus se sentent sur un même pied d’égalité. De plus, les normes juridiques sont basées sur un droit répressif, c’est-à-dire des sanctions.

Par ailleurs, la solidarité organique est quant à elle celle des sociétés qui connaissent une forte division du travail. Le sentiment d’appartenance dans ces sociétés est tout de même faible ce qui créer l’individualisme mais le lien social s’y maintient parce que les individus sont interdépendants et complémentaires et leurs normes juridiques sont basées sur un droit coopératif.

Solidarité mécanique et solidarité organique sont donc deux formes de solidarité différentes. Elles dépendent du degré de la division du travail.

1. De nos jours, il est facile de voir l’affirmation du primat de l’individu. En effet, les individus sont de plus en plus individualistes et autonomes. Selon l’étude d’Emile Durkheim, la solidarité organique est la forme du lien social dominante au sein de notre société. Cette affirmation repose sur une forte division du travail basée sur la complémentarité des individus et donc de leur interdépendance.

 Cependant la solidarité mécanique demeure encore dans cette société contemporaine. Ainsi pour affirmer que cette solidarité demeure dans une société où s’affirme le primat de l’individu nous allons exposer un exemple : les cités en banlieue. Dans cette zone la forme du lien social dominante est la solidarité mécanique. En effet, les individus qui y habitent sont similaires ce qui rend une division du travail très faible. Ces individus ont les mêmes caractéristiques mais partagent les mêmes valeurs, pour beaucoup les mêmes croyances mais également les mêmes normes. L’entraide y est très forte ce qui leur permettent de vivre qu’à travers un collectif. Dans cette façon de cohabiter les normes juridiques ne peuvent être imposées que par la justice pénale, c’est-à dire que l’affirmation de la différence n’est pas acceptée.

Toutefois, on peut retrouver la solidarité mécanique dans d’autres groupes comme par exemple la famille ou encore dans des communautés religieuses.

Deuxième Partie : étude d’un document.

Ce document est un tableau à double entrée présentant les coûts horaires de la main d’œuvre mesuré en indice avec une base 100 pour la France. Cet outil de travail provient d’EUROSTATS datant de 2012, comparant ainsi les coûts des pays suivants : Belgique, Bulgarie, Irlande, Italie, Norvège, Pologne. Par cette étude, nous cherchons à décrire les écarts de coûts salariaux entre la France et la Norvège que met ce document en évidence.

Premièrement, on constate que l’indice d’évolution des coûts horaires de la France est de 100 en 2008 et ne change pas en 2011. De plus, si nous regardons les coûts de la Norvège on remarque qu’en 2008 ses résultats sont de 119. Donc si nous prenons l’année de base de référence à partir de laquelle les évolutions sont mesurés on constate que la Norvège a des coûts plus élevés que la France de 1,19%.

Deuxièmement, nous savons que l’indice de référence ne change pas donc nous regardons directement les résultats de la Norvège pour 2011. Nous pouvons donc voir que ce pays est passé de 119 à 129 soit une évolution de 1,10% entre ces deux années. Et de ce fait la Norvège augmente ses résultats de 1,29% par rapport à la France.

Par conséquent, c’est la Norvège qui détient un plus haut coût horaire de la main d’œuvre par rapport à la France.

Troisième Partie : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire.

A l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que le rôle du travail comme instance d’intégration sociale s’est affaibli.

La problématique de l’intégration se manifeste lors de l’apparition de la sociologie, mais l’intégration sociale avec son opposé, l’exclusion, est vraiment au cœur des débats depuis les années 1980-1990. La question est de démontrer que le rôle du travail comme instance d’intégration sociale s’est affaibli.

         Tout d’abord voir ce qu’est cette notion de travail qui compose l’intégration social. A travers ces documents, le terme de travail est utilisé au sens de l’emploi, c’est-à-dire que nous ne travaillerons que sur la force de travail qui donne à chaque individu un statut social précis. Le terme d’intégration désigne le processus par lequel les individus sont rattachés à la société, ce terme est constitué de plusieurs instances tels que la famille, l’école et pour notre sujet le travail. On cherche donc à montrer que le rôle du travail s’est affaibli comme instance d’intégration sociale.

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