Production en économie
Cours : Production en économie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bastien beazy • 18 Novembre 2021 • Cours • 1 670 Mots (7 Pages) • 355 Vues
Conclusion générale du chapitre :
Nous avons débuté ce chapitre en faisant un tout d’horizon de la notion de croissance économique : qu’est-ce que c’est ? Comment la mesure-t-on ? Comment a-t-elle évolué au cours du temps ?
Nous avons ainsi pu définir cette notion en disant qu’elle correspond à une augmentation soutenue de la production d’un pays sur une longue période. Ce critère de long terme permet d’ailleurs de la différencier de l’expansion.
Après avoir rappelé ce qu’est la production, à quoi correspond la production créatrice de richesses au sens économique et rappelé les deux types de productions généralement retenus (marchande et non marchande), nous avons évoqué le mode de calcul de la croissance économique en indiquant que le PIB (et PIB/habitant) en était le principal indicateur. Ce dernier, correspond, de manière simplifiée, à la somme des valeurs ajoutées marchandes et non marchandes des unités de production sur un territoire donné (sans tenir compte de la nationalité des unités productives se trouvant sur le territoire. C’est notamment en cela qu’il ne faut pas confondre PIB et PNB). Pour plus de rigueur on peut rajouter que le PIB est la somme des VA marchandes et non marchandes à laquelle on ajoute les impôts sur les produits (TVA, droits de douanes, taxes spécifiques) et à laquelle on enlève les subventions perçues sur les produits. Tout ceci nous a permis d’évoquer l’évolution de la croissance économique sur le long terme en utilisant donc le taux de variation du PIB en pourcentage [ (VA - VD ) / VD X 100) ]. Si les économistes s’accordent généralement pour faire débuter le phénomène de croissance aux 17-18 ème siècles, il est à noter que depuis elle a connu des évolutions très variées et variables dans le temps comme dans l’espace. C’est pourquoi nous avons conclu que la croissance économique est un phénomène récent, irrégulier dans le temps et inégal selon les pays.
Dans un second temps nous nous sommes intéressés aux facteurs quantitatifs et qualitatifs pouvant favoriser, stimuler, influencer ce phénomène de croissance économique.
Ainsi, après avoir rappelé ce que sont les facteurs de production (c’est-à-dire les moyens humains, matériels et immatériels utilisés durablement pour produire sans être détruits ou transformés), nous avons montré que leur augmentation pouvait contribuer à la croissance extensive.
Le facteur travail renvoie à la quantité de travail dans un pays. Il correspond au nombre d’heures de travail et/ou au nombre de travailleurs. Pour augmenter le facteur travail, différents moyens sont possibles tels qu’augmenter la population du pays via le nombre de naissances (référence au solde naturel), avoir recours à l’immigration (avoir un solde migratoire positif), augmenter le taux d’emploi des jeunes (en diminuant l’âge jusqu’auquel la scolarité est obligatoire par exemple), des séniors (en augmentant l’âge de départ en retraite par exemple), des femmes (en proposant plus de crèches pour garder les enfants par exemple), en baissant le chômage notamment grâce à des créations d’emploi ou encore en augmentant la durée légale de travail des salariés. Le capital quant à lui inclu le capital fixe et circulant, tout deux se différenciant par leur durée d’utilisation dans le processus de production. Pour augmenter le facteur capital (sous entendu capital fixe car c’est lui est utilisé sur le LT), les unités productives (entreprises privées, publiques, ISBLSM ou APU) peuvent réaliser des investissements. Ces derniers se définissent en général comme le flux qui vient accroître le stock de capital. Si au niveau microéconomique (d’un agent économique), le taux d’investissement se calcule en faisant le rapport entre les investissements réalisés et la VA, au niveau macroéconomique (d’un ensemble d’agents économiques, tel un pays), le taux d’investissement se calcule en faisant le rapport entre la FBCF et le PIB. Pour obtenir des pourcentages il suffit de multiplier ces taux par 100. Cela étant, outre la quantité de facteurs de production, l’amélioration de l’efficacité de ces derniers peut également favoriser la croissance économique, cette fois dite intensive. Que ce soit en améliorant le facteur travail (via un investissement en capital humain, par la spécialisation, par l’utilisation de capital fixe plus performant) ou en améliorant le facteur capital (via des investissements en RD notamment), la productivité globale des facteurs (PGF) est source de croissance économique. La PGF est la partie de la croissance économique qui n’est pas expliquée par la hausse des quantités des facteurs de production et qui provient du progrès technique dans son sens large.
A cela nous avons rajouté que le PT, issus des investissements et des innovations (aux origines endogènes donc car considéré comme issu des actions des agents économiques eux-mêmes. Référence à la croissance endogène et à Lucas, Romer et Barro ici pour qui le PT provenant d’investissement en divers capitaux – technique, technologique, humain et public) serait source de PGF et de croissance intensive. Rappelons qu’une innovation se définit comme étant la réussite, l’application industrielle et la commercialisation d’une invention et que celle-ci s’inscrit dans un processus appelé « processus de destruction créatrice », mis en évidence par Schumpeter, montrant que l’arrivée d’innovations créée de l’emploi dans le domaine de l’innovation, directement et indirectement, mais participe à la destruction des anciennes innovations qu’elles supplantent.
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