Pourquoi peut-on dire que le numérique brouille les frontière du travail ?

Mohamed Belaaraj

SES

1. Pourquoi peut-on dire que le numérique brouille les frontières du travail ?

        Le numérique a de grandes conséquences sur les frontières du travail, notamment à l’arrivée des nouvelles technologies de l’information et de la communication, aussi appelées NTIC (telles que les ordinateurs les smartphones et internet) qui ont permis une certaine digitalisation du travail. Cette dernière est également le résultat de la dématérialisation du travail. Le travail a perdu son unité de temps et de lieu du fait de l’arrivée de ces nouvelles technologies et de l’accès à nos fichiers quel que soit l’endroit et le moment où on se trouve. Le travail est rendu accessible à n’importe quel moment et n’importe où puisque tout est à notre disposition. Or cela a favorisé une certaine forme de travail, le télé travail, c’est-à-dire que le salarié travaille partiellement ou totalement hors des locaux de l’entreprise, ce qui lui permet de bénéficier d’une certaine autonomie et d’un gain de temps en évitant les trajets quotidiens pour se rendre sur son lieu de travail. La nature du travail a donc changé du fait de cette mobi-quité (doc 2).

Ainsi, le télétravail contribue à brouiller les frontières entre le travail et le hors-travail, dans la mesure où les activités numérique rendent plus floue la délimitation entre la sphère privée et la sphère professionnelle qui devient plus complexe à établir lorsque le salarié travaille à domicile. Le micro travail aussi tente également de se développer. Il est constitué d’une multitude de petites tâches (des heats) rémunérées quelques centimes chacune. Les individus sont incités à réaliser ces micros tâches durant leur moment de liberté, et ils sont donc incités à réaliser un maximum de tâches afin d’obtenir une rémunération importante. Cela rend plus floue encore une fois la délimitation entre la sphère privée et professionnelle mais aussi entre le sphère du salarié et du travailleur indépendant. Pour finir, il y a le développement des plateformes numériques de services (doc 2) qui s’accompagne d’un fort développement du nombre de micro entrepreneurs (chauffeurs vtc, livreurs…). Ces activités numériques rendent plus floues donc encore une fois les frontières entre travail et vie privée et entre travail salarié et travail non salarié. Donc cela montre bien que le numérique a, d’une certaine manière, brouiller les frontières du travail en rendant plus floues certaines sphères comme la sphère privée et du travail ou encore celle entre salariée et indépendant.

2.Montrez que : -le numérique transforme les relations d’emploi.

                   -le numérique accroît les risques de polarisations des emplois.

Le numérique transforme les relations de l’emploi, on retrouve notamment la diffusion des NTIC qui brouillent les frontières entre l’emploi salarié et indépendant. Les NTIC comme dit précédemment ont favorisé la digitalisation du travail, ce qui l’a transformé, l’a uberisé. Ce terme,  l’uberisation est apparu en 2014 avec l’essor de la startup Uber, qui met en relation, avec une application mobile, des particuliers qui souhaitent se déplacer, et des chauffeurs. Aujourd’hui, ce terme s’étend dans d’autres secteurs comme dans l’hôtellerie avec Airbnb qui permet à des particuliers de louer des appartements pour une courte durée ; la location de véhicules avec Drivy qui permet à des particuliers de louer des véhicules personnels, ou encore les banques avec LendingClub qui met en relation directement des emprunteurs et des prêteurs.

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