Marx et le matérialisme
Fiche : Marx et le matérialisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mateo Dadillon • 28 Avril 2019 • Fiche • 1 513 Mots (7 Pages) • 664 Vues
Dialectique matérialiste/ Matérialisme historique
https://www.youtube.com/watch?v=MPQc0ABtQ_k
Hegel
Définition générale dialectique : Processus progressif de perfectionnement de l’esprit sur le chemin de la vérité par la contradiction des idées.
Ces contradictions sont des mouvements de la pensée ou de la conscience (considérée comme dynamique), des contradictions entre les idées nécessaires pour affuter son esprit au fur et à mesure et connaitre le vrai, l’absolu. (Marx dit qu’il n’y a pas d’absolu on peut qu’essayer de comprendre comment se produisent les différents phénomènes du monde par la méthode scientifique).
(Socrate = dialectique est une méthode de discours)
Marx
Marx reprend le concept général de dialectique : Processus par lequel le réel se produit, par la contradiction. Il diffère ensuite de HEGEL en disant que cette contradiction c’est la lutte des classes.
Influence de matérialistes (Epicure) : Le monde est un assemblage de matière. Tous les phénomènes, perceptibles ou concevables et même les phénomènes de l’esprit peuvent être expliqués par des mouvements de matières, des phénomènes physiques. Matière > idées : Ce qui influe sur le monde ce ne sont pas les idées mais les actions. =Différente définition du réel, du vrai p/r à Hegel.
- Contradiction non entre les idées mais entre les hommes et les classes sociales.
Pour Marx, l’histoire du monde (l’ensemble des phénomènes) est l’histoire de la lutte entre deux forces inégales et asymétriques. La clase dominante (rois, seigneurs, actionnaires, PDG) et la classe dominée (ouvrier, paysan, serveur à MacDo). DONC le moteur de tout cela, des luttes de classes, c’est l’économie (la recherche du plus haut taux de profit, de la rentabilité…). Ce sont les rapports économiques qui conditionnent l’ensemble des rapports sociaux et humains.
Au niveau individuel, on se conditionne par une condition sociale ou économique et par une condition concrète d’existence = l’ouvrier avec son mode de vie réel, ses pratiques et ses contraintes matérielles est limité dans son influence et son champ d’action sur le monde. Il ne peut avoir que les idées de sa situation matérielle 🡪 Donc notre pensée suit nos pratiques. Les pensées sont un prolongement de notre situation sociale, économique, de ce qu’on fait.
Ce n’est pas les représentations, les idées qu’ont les hommes qui détermine ce qu’ils sont, inversement c’est leur être social qui détermine leur conscience.🡪 tout ça c’est une pensée matérialiste.
Le statut de la lutte des classes dans l’histoire
INTRO : La théorie de Marx et d’Engels, au cœur de laquelle se trouve la lutte des classes, a traversé un siècle et demi d’histoire. Elle a été déniée par les uns ou amendée par les autres. Si la réalité économique et sociale s’est profondément modifiée depuis, cette théorie est cependant toujours utile aujourd’hui pour analyser et comprendre nos sociétés.
La lutte des classes est l'affrontement entre les détenteurs du capital qui fabrique du profit sur le travail du prolétariat (plus-value) et ce même prolétariat. Le prolétaire étant celui qui n'a plus que sa force de travail à vendre (cf. Principe de base).
Mais à la différence des anciennes classes dominées Marx considère que le prolétariat moderne se trouve dans une situation exceptionnelle au regard de l'histoire. Celle de pouvoir accéder à la conscience de soi autrement dit de prendre conscience de son être comme classes sociales dominée par la bourgeoisie.
Ce n'est qu'en prenant conscience de son statut et de sa fonction dans l'histoire que le prolétariat pourra alors constituer une véritable force révolutionnaire capable de s'organiser et de renverser la domination bourgeoise pour parvenir à l'abolition des classes sociales, or il se trouve que Marx prévoit que l'abolition des classes est pour imminente, ou en tout cas elle est inévitable. Cette abolition est selon lui un effet nécessaire de l'histoire, un terme auquel la société aboutira, quoi qu'il arrive 🡪 fin de l'histoire.
La fin de l'histoire c'est une expression qui désigne en philosophie le moment de l'histoire où tous les événements matériellement influents se sont déjà produits et que dès lors rien de ce que l'histoire future comportera d'événements historiques n'aura d'incidence sur la situation matérielle effective. Les classes sociales seront abolies et l'histoire aura fait la preuve qu'elle avait un sens. Un sens c'est à dire une signification mais aussi une orientation une destination.
- L’histoire aurait comme destination, comme finalité, la disparition des classes au cours de son déploiement, de sa progression. C’est nécessaire, inévitable.
Principe de base du capitalisme ou rapport économique entre les classes sociales :
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