Les politiques budgétaires, un soutient à l'économie ?
Dissertation : Les politiques budgétaires, un soutient à l'économie ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Quentin Minodier • 12 Janvier 2019 • Dissertation • 1 040 Mots (5 Pages) • 534 Vues
TD 5 : Le budget de l’Etat, instrument de politique économique ?
Introduction
Phrase d’accroche :
Définition de budget de l’Etat : Document financier et comptable à caractère prévisionnel qui détermine le montant des recettes et dépenses pour l’année à venir.
Politique économique : C’est l’ensemble des politiques budgétaires et des politiques monétaires mis en œuvre pour atteindre l’idéal du carré magique de Kaldor, soit un taux de croissance élevé, une inflation maitrisée, un faible taux de chômage (plein emploi) et un équilibre de la balance du commerce extérieur
Liaison : Les politiques monétaires étant maintenant maitrisé par la BCE à un niveau supranational, les politiques économiques à travers l’Etat ne concernent plus que les politiques budgétaires.
Problématique : La politique budgétaire seule peut-elle influencer positivement et efficacement l’économie ?
Plan : Dans un premier temps, nous nous concentrerons sur les effets d’une politique budgétaires conjoncturelles à travers ses actions et ses limites, puis dans un second temps les politiques budgétaires structurelles avec le plan de relance notamment soutenu par Keynes et ses défauts, avant de finir sur les politiques budgétaires réglementaires, le nouveau type de politique par suite de l’ouverture à la globalisation des économies
I) Les politiques Budgétaire Conjoncturelles
Les politiques budgétaires conjoncturelles sont menés par les gouvernements afin de réaliser une action rapide sur du court terme et réagir en temps réel à l’évolution de l’économie. Elles se basent principalement sur les recettes puis les dépenses de l’Etat, qui en les faisant varier modifient l’activité économique.
A) Actions des politiques budgétaires conjoncturelles à travers les recettes et dépenses
En tant qu’action efficace, on retrouve une modification des impôts ce qui joue sur les recettes de l’Etat. Une hausse ou baisse de ces derniers peut permettre une relance ou mettre un frein à l’économie du pays : une augmentation des prélèvements fiscaux va entrainer un frein au pouvoir d’achats des entreprises et des ménages, qui constitue la demande, soit une baisse de la consommation donc une baisse de la production… et un frein à l’économie. Dans le même temps, un choix opposé comme une diminution de la pression fiscale peut relancer une demande, on va augmenter le pouvoir d’achat des ménages et l’investissement. En supplément, les impôts permettent de cibler la demande d’un produit en particulier. L’exemple marquant de l’INSEE qui donne pour une augmentation de 10% des prix du paquet de cigarette, une baisse de 3% de la consommation de ce même produit.
Dans une seconde mesure, l’Etat reste le premier employeur de la nation avec 5,66 millions de fonctionnaires en 2017 ce qui lui donne un certain pouvoir sur l’économie. Il peut encore augmenter sa masse salariale, en embauchant plus, ce qui permettra dans un second temps de remonter la demande en donnant plus de pouvoir d’achat à des ménages. Dans une même pensée, augmenter les salaires des fonctionnaires peut permettre une augmentation massive de la demande puisque la majorité des salaires d’une branche syndical sont similaires et encore plus pour les fonctionnaires. On retrouve par suite de cela l’effet multiplicateur de Keynes qui permet à l’Etat d’amortir les oscillations économiques tout en maintenant une économie progressive. Le premier principe
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