Les choix de financement des entreprises françaises
Dissertation : Les choix de financement des entreprises françaises. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alix_mazieres • 30 Novembre 2019 • Dissertation • 1 403 Mots (6 Pages) • 741 Vues
À l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous expliquerez les choix de financement des entreprises françaises.
La crise financière des subprimes de 2007-2008 débuta aux Etats-Unis mais eut un impact mondiale. Les subprimes sont des prêts immobiliers risqués dont les taux d'intérêt varient en fonction de la valeur du bien immobilier. Lorsque cette valeur s'effondre aux Etats-Unis, les taux d'intérêts augmentent considérablement, et causent la faillite de nombreuses entreprises et banques. Ainsi, la France et ses entreprises ont été touché. On le remarque notamment en comparant les ressources financières des entreprises françaises avant et après la crise des subprimes. À quel ressources les entreprises peuvent-elles faire recours pour leur financement? Les entreprises ont trois choix de financement. Les deux premiers sont externe indirect ou direct. Le troisième est interne, c’est l’autofinancement.
Les entreprises se financent de façon externe indirect lorsqu’elles passent par l’intermédiaire de la banque et empruntent des crédits pour leur financement. Ce mode de financement permet à une entreprise de conserver la même répartition de son capital puisque son propriétaire ne met pas sur le marché financier des parts d’entreprises. Différentes banques existent pour correspondre aux besoins personnels de chaque entreprises proposant une variété de services. De plus, le financement externe indirect est le seul accessible aux PME (petites et moyennes entreprises) car celles-ci ne peuvent pas émettre d’actions. Par conséquent, la croissance des PME n’ayant pas les moyens de s’autofinancer, dépend de l'accès aux crédits. Ainsi, le financement par l'intermédiaire des banques paraît nécessaire et pratique pour le développement de certaines entreprises françaises.
Le plus grand inconvénient de ce moyen de financement est la dépendance aux banques et l’endettement. Avec un prêt vient la nécessité de le rembourser en addition au taux d'intérêt débiteur. Lorsque les crédits étaient simples à obtenir, c’est à dire avant la crise, de nombreux agents économiques se sont trop endettés.
Ce moyen de financement était bien plus utilisé avant 2007 que de nos jours. Entre 1978 et 2009, celui-ci a baissé de 30 points de pourcentages. Entre 2008 et 2009, les remboursements de crédits bancaires sont passés de 92,9 à -11,2 milliards d’euros. Les banques sont ensuite devenues plus prudentes et accordent moins de crédits aux entreprises pour éviter les impossibilités de remboursement. De plus, lors de la crise, les banques n’ont pas les fonds nécessaires pour l’accords de nombreux crédits et ainsi en émettent moins. Ceci peut être caractérisé de “credit crunch”. Les crédits sont de la création monétaire alors s’ils sont trop peu nombreux, une crise de liquidité peut surgir. Pour éviter cette autre forme de crise, il faut que les banques puissent accorder des crédits car « l’assèchement du crédit réduit la consommation et l’investissement des ménages et des entreprises ». Sans l’accord de crédits, la population s’appauvrit et voit son pouvoir d’achat diminuer. Dans le cas où les banques en accordent, les taux d'intérêt sont élevés “car l’ensemble des créanciers exige des primes de risque plus élevées en raison de la crise de confiance qui s’est installée.” En revanche, si la banque en accorde excessivement, trop de monnaie serait mise en circulation engendrant des tendances inflationnistes. En effet, le nombre de crédits octroyés doit être équilibré.
Pour conclure, les différents agents économiques manquent de perspective et perdent confiance entre eux dû à la crise. Or la confiance est cruciale d’un point de vu économique. Par conséquent, les entreprises vont de moins en moins bénéficier du financement des banques et devront recourir à d’autres modalités de financement après la crise des subprimes.
Le financement externe direct a lieu lorsque les propriétaires d’entreprises mettent sur les marchés financiers des actions, c’est à dire des titres de propriété. Ils vendent un certain pourcentage de leur entreprises et les acheteurs vont obtenir une part du capital de l’entreprise. Si celle-ci fait faillite, la peine est donc partagée dans le cas du financement externe direct, contrairement au financement par les crédits. Ce modèle n’offre aux entreprises aucune contrepartie financière car c’est un investissement, pas un prêt et dernièrement, plus d'indépendance. Il n’y a aucune intermédiation bancaire. C’est donc une alternative qui a de nombreux avantages.
Pourtant,
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