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Le transfert de Lacan

Étude de cas : Le transfert de Lacan. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Novembre 2020  •  Étude de cas  •  1 262 Mots (6 Pages)  •  742 Vues

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LE TRANSFERT DE LACAN

Texte : Réginald Blanchet : Transfert et contre-transfert

  1. Introduction et concepts du transfert chez Lacan :

Nous allons diriger notre réflexion vers le thème du transfert vu par Lacan. Pour Lacan « L’amour est le début de l’expérience analytique », le transfert est un amour véritable qui détient une forme singulière car elle s’adresse au savoir. Le concept fondamental est que l’analyste à sa part dans cet amour. Ce transfert est le pivot de la cure analytique, en effet c’est par ce transfert et cette « image » que le patient à de son analyste, que celui-ci va pouvoir comprendre et déchiffrer le besoin et le manque du patient. L’analyste est une page blanche ou le patient pourra se dévoiler. Lacan est en accord avec Mélanie Klein au sujet de la fonction de l’analyste comme objet dans la réalité.

Lien unidimensionelle : Le transfert est un, c’est le lien que le patient à pour l’analyste, ce n’est pas une relation duelle ou symétrique… Ce qui différencie, le lien analytique d’un autre lien quelconque, amicale, parentale… est que c’est une relation à sens unique, unidimensionelle, ce transfert, c’est le lien du patient pour l’analyste et non le contraire.

Lacan : l’analyste au cœur du transfert

« Le sujet névrosé aime son psychanalyste comme sa névrose même. Telle est la réalité de ladite « névrose de transfert »,pour Lacan, il ne convient pas d’appeler tout uniquement « cure analytique » mais cela doit être nommé « l’expérience analytique » pour dire son caractère fondamental d’expérience du sujet : du sujet traitant sa jouissance.

Ici mon interpretation me conduit à dire que Lacan veut dire qu’il ne sert à rien de dire au sujet, le contenu de son inconscient, il ne s’agit pas d’une cure mais bel et bien d’une expérience analytique, de transfert, ou le sujet doit prendre conscience par lui-même, et aider par l’analyste. Sans cette prise de conscience par l’expérience, le malade ne guérira pas, seleument nous pouvons constater que le symptôme persistera ou se déplacera.

En quoi est-ce une expérience ? 

Il s’agit d’une expérience analytique dans le sens où il y’a un réel travail, une réelle expérience à mener dans la guérison. En effet connaitre la cause du symptôme n’est pas suffisante pour guérir, cela serait trop simple… Lacan nous dit qu’il y’a deux savoirs :

  • « Le savoir au sens de la connaissance, régie par la logique du principe de réalité »,
  • « Le savoir au sens de l’inconscient, qui est savoir joui, sens joui ». Qu’est-ce que ce savoir ?

La jouissance de Lacan est le principe de plaisir de Freud, « c’est un mode de fonctionnement de l’économie psychique, dominé par les processus inconscients. Nous pouvons penser cet inconscient comme un lieu ou coulerait sans restriction le lait et le miel des pulsions, sans manque, sans obstacle, bref un Eden pulsionnel » (Cairn) , or il y’a une certaine réalité qui fait entendre ses droits, la censure du rêve, de compromis du symptôme ou la construction délirante nous fait bien redescendre sur terre pour faire face à la réalité du sujet qui est bel et bien un compromis, un équilibre entre l’expression de ses pulsions inconscientes et une régulation de celles-ci dans la limite de l’acceptable pour une possibilité de vie en communauté.

Lacan nous dit que « les éléments refoulés sont porteurs de satisfaction. Le refoulement lui-même, qui est à la base du symptôme, consiste en une satisfaction libidinale du sujet. Lever le refoulement équivaut à transmuer la jouissance qui y est attachée. »

Nous comprenons donc que connaitre la cause d’un sympôme ne réglera pas le problème, car le symptôme n’est qu’une représentation d’une bataille entre les pulsions de l’inconscient et le surmoi.

Il faut donc que le sujet prennent connaissance du savoir « au sens de son pris de jouissance, Tant que le prix n’est pas payé, tant que le passage à un autre mode de jouir n’est pas obtenu, le symptôme perdure, n’ayant rien perdu de sa raison d’être libidinale. » C’est en cela que nous pouvons parler d’expérience analytique, la pulsion ne suit pas de logique et l’expérience du sujet est dans l’acceptation de sa pulsion, dans la jouissance de sa pulsion ou la sublimation de celle-ci, la connaisance de celle-ci au sens logique n’apportera rien.

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