La pauvreté
Dissertation : La pauvreté. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar John-Lesly Cheramy • 13 Avril 2022 • Dissertation • 1 588 Mots (7 Pages) • 391 Vues
La république d’Haïti, jadis la colonie la plus florissante de la France, a dans cette époque contemporaine l’économie la plus faible de l’Amérique latine. En effet, le pays fait face à une crise économique depuis plus 1980, les indicateurs de la sante économique sont au rouge et l’instabilité politique et la corruption font crouler une population dépourvue des infrastructures primaires tels que l’eau, l’électricité etc.. En effet, avec une population de plus de 10 millions de membres en 2018, l’IDH du pays était estime a 0.498 et le PNB par habitant n’atteignait même pas 1000 dollars. Il est impossible de parler d’Haïti sur la scène international sans mentionner l’étiquette de pauvreté. A ce titre nous allons recourir aux données pour analyser cette problématique.
D’une part, la Banque mondiale présente la pauvreté sous 2 aspects, d’abord sous l’aspect extrême ou absolu qui est la condition d’une personne ne pouvant satisfaire ses besoins essentiels alimentaires et ensuite l’aspect relatif qui se réfère à l’incapacité d’une personne de satisfaire ses besoins essentiels non alimentaires. Grace à cette approche, on peut établir des seuils de pauvreté nationaux relatifs aux pays et internationaux pour comparer les pays entre eux. D'après une enquête menée par la banque mondiale en 2012, 58,5 % de la population haïtienne vivait avec moins de 2 $ soit 82 gourdes par jour (seuil de pauvreté national) et 23,8 % avait moins d’un dollar soit 42 gourdes (Seuil de l’extrême pauvreté). (Banque Mondiale, 2012).
On peut constater que la pauvreté est beaucoup plus criante dans les zones rurales que dans les zones urbaines et la zone métropolitaine. En effet, en faisant une analyse par département on constate que dans les régions du Nord-Ouest, du Nord-Est et de la Grand Anse, plus de 80% de la population sont pauvres, dans les régions du Nord, de l'Artibonite et du centre entre 61% à 80% de la population sont pauvres, dans les régions du sud-Est, Nippes, Sud entre 40 à 60% et enfin dans les régions de l’Ouest moins de 40% de la population de ces zones sont pauvres. (ONPES et Banque Mondiale, 2012-2013).
De plus, 38% des populations des zones rurales ne peuvent satisfaire leurs besoins nutritionnels, contre 12% dans les zones urbaines et 5% dans la zone métropolitaine. (ONPES et banque mondiale, 2013-2013). On comprend dès lors que l’inégalités est extrême sur ce coin de terre, une situation qui ne contribue guère à l’amélioration de la situation. Selon la même enquête susmentionnée, 80% des personnes les plus pauvres n’ont droit qu’à 10% des richesses du pays. Ce qui justifie l’indice de Gini de 0,6 que montre l’analyse des inégalités en Haïti.
Présentation de la pauvreté par region en Haiti
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Sources : ONPES et Banque mondiale, 2014 (données primaires tirées des ECVMAS de 2012 et de 2013).
D’autre part, si on analyse la pauvreté dans son aspect sociale comme un déficit d’éducation et de santé, l’absence de liberté, la non-accès aux services sociaux de base, on comprend dès lors que c’est la définition même du quotidien haïtien. D’abord avec un IDH de moins de 50%, la majorité de la population surtout la population rurale et celle habitant dans les bidonvilles ne bénéficient pas de services d’assainissement et des infrastructures de base. Le rapport de l’enquête EMMUS VI, lancé par le gouvernement en 2018, qui a pour objectif de fournir des estimations actualisées des indicateurs démographiques et de santé de base, montre que 59% des ménages ne disposent pas de l’électricité, plus de 25% n’ont pas accès à l’eau potable, 69% ont une installation sanitaire non améliorée et entre autres 25% n’ont pas de toilettes. Et 10% des enfants des ménages les plus pauvres n’ont pas d’acte de naissance.
En proie à la corruption et a l’instabilité, l’économie continue de ralentir et la pauvreté de faire son chemin. S'il est couramment admis que le pays regorge de ressources naturelles et En proie à la corruption et a l’instabilité, l’économie continue de ralentir et la pauvreté de faire son chemin. S'il est couramment admis que le pays regorge de ressources naturelles et de minérales et d’une main-d'œuvre suffisante pour relancer sa construction, jusqu’à présent aucune solution, aucun plan développement et de relance n’ont été envisagés.
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La théorie des contrats implicites a été élaborée par Costas Azariadis en 1975. Cette théorie voulait expliquer la cause des fluctuations de l’emploi et de la rigidité des salaires à la baisse. Pour les néoclassiques, la rigidité des salaires à la baisse et les fluctuations de l’emploi provenaient de causes exogènes comme l’Etat et les syndicats. Les néokeynésiens ont émis des hypothèses complètement différentes pour expliquer les raisons de l’équilibre des salaires.
Selon cette théorie, ces causes sont endogènes et elles sont mises en place par les entreprises et les salariés. Quels en sont les faits ?
Cette théorie se fonde sur une double constat. Tout d’abord, les salariés ont peur de prendre des risques car ils n’ont pas beaucoup d’informations sur la situation économique de l’entreprise et aussi du fait que leur salaire c’est leur principale source de revenu. De ce fait, pour eux, plus le salaire est stable, mieux c’est. De leur côté, les entreprises, quant à eux peuvent prendre plus de risques car elles connaissent en grande partie l’environnement économique et financier et ont des ressources plus diversifiées. Elles cherchent une main d'œuvre qualifiée et stable sur le long terme.
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