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La Bruyère, article de l'Encyclopédie

Dissertation : La Bruyère, article de l'Encyclopédie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Février 2018  •  Dissertation  •  710 Mots (3 Pages)  •  626 Vues

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La Bruyère prononce une critique ironique et vive de la folie des hommes : il insiste sur le caractère éternel de la guerre en l’associant à l' « Antiquité », il rappelle son omniprésence avec des expressions telles que « dans tous les siècles », « toujours », « de tout temps », « de siècle en siècle ». Il souligne également les ravages de la guerre et l’art de s’entretuer dans un consentement avec une accumulation des verbes pronominaux « se dépouiller, se brûler, se tuer, s’égorger les uns les autres » qui semble représenter la folie guerrière ; ainsi, les hommes sont désignés par des termes qui révèlent la perte « veuves », « orphelins ». La dénonciation prend aussi la forme d’une oraison funèbre, avec l’adresse faite à son jeune tuteur tué à la guerre : « Jeune Soyecour ! Je regrette ta vertu, ta pudeur, ton esprit déjà mûr, pénétrant, élevé, sociable, je plains cette mort prématurée ».

L’article de l’encyclopédie se fonde sur un parallélisme entre guerre et paix, construit sur du parallélisme antithétique : la guerre est une maladie (la guerre est associée au champ lexical de la maladie : « dépeuple », « terres… incultes et abandonnées », « perte », « plaies profondes ») , tandis que la paix, elle, est le garant de la santé de la nation .La paix est associée au champ lexical de la santé : « vigueur », « force… nécessaire », « bonheur », « guérir ».

Dans ce texte la paix est donc représentée comme le remède à un poison omniprésent : la guerre.

Voltaire ironise contre la prétention et l’orgueil des princes : « le prince et son conseil concluent sans difficulté que cette province lui appartient de droit divin ». Il met en avant la folie meurtrière des hommes qui « couvrent une petite étendue de pays…meurtriers mercenaires » et l’absurdité et la stupidité de leurs actes : « sans avoir aucun intérêt au procès », « sans savoir même de quoi il s’agit ». Enfin, c’est toujours avec ironie qu’il dénonce l’implication de la religion « chaque chef des meurtriers fait bénir ses drapeaux et invoque Dieu solennellement avant d’aller exterminer son prochain », chaque prince ce donne une « raison » pour faire des brutalités à d’autre peuple. Dans le contexte d’aujourd’hui, l’Etat Islamique tue au nom de leur Dieu, cela leur donnent une raison pour faire des massacres. Avec cet exemple parmi tant d’autre que nous pourrions donner, nous pouvons nous rabattre sur ce que nous indique le texte A : « La guerre a pour elle l’antiquité ; elle a été dans tous les siècles. »

Le dialogue est l’arme qu’utilise Giraudoux pour mettre en confrontation deux thèses opposées. La défense de la vie est soutenue par Andromaque, face à Priam qui défend la guerre au nom du « courage civil » mais ce courage civique que nous rappelle sans cesses Priam est selon Andromaque qu’une question de point de vue. Le réel courage ne serait il pas de refuser la guerre à la paix ?

Par la suit Priam répète aussi a Andromaque et donc a toutes les femmes qui vont perdre leur mari à la guerre que : « la première lâcheté est la première ride d’un peuple »par là il insiste sur le fait que refuser la guerre pour la paix est un acte lâche.

Andromaque va lui répondre

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