L'utilitarisme

selon, l'OMS la sante est un état de complet bien être, physique, mental et social.Donc le bien être social est la satisfaction des besoins d'un individus vivant dans une société. Le bien-être social ne se limite pas au confort économique mais doit satisfaire certains besoins pour atteindre un état satisfaisant, selon la classification des besoins de Maslow il existe plusieurs besoin : les besoins d'estime de soi, de protection, sécurité, de réalisation de soi et le maintien de la vie .

Plusieurs théoriciens (philosophes) ont tenté de définir les principes de satisfaction du bien être social. Progressivement cette notion s’est trouvée inscrite dans des textes nationaux ou internationaux et s’est vu de plus en plus mise en évidence par les institutions (pouvoir public).

Dés le XVIIIe siècle en courant philosophique, l’Utilitarisme, énonce l’idée que le but de la société doit être « le plus grand bonheur du plus grand nombre ». Ce terme de bonheur sous-entend une santé convenable, associé à un niveau de vie correct et à une bonne intégration sociale. Il est employé avec le même sens dans la constitution de 1793 : « Le but de la société est le bonheur commun ».

En précisant la définition de la santé, la charte d’Ottawa adopté en 1986 par l’OMS donne une dimension sociale plus forte du bien être. Elle indique que « pour parvenir à un état complet de bien être physique, mental et social, l’individu ou groupe doit pouvoir identifier et réaliser ses ambitions, satisfaire ses besoins et évaluer avec son milieu et s’y adapter ». Cette précision induit un idéal de développement de la société qui s’appuie sur les droits de l’homme et sur une responsabilité partagé pour le bien être de tous (ce bien être dépend aussi des préoccupations considéré comme essentielle par la société à un stade particulier de son développement).

En France, aujourd’hui, on privilégie le terme de « solidarité ». Ce qui revient à dire que l’état intervient pour satisfaire des seuils de besoins et d’aspiration variable selon les individus. (Il prend en compte les possibilités données à l’individu pour accéder à la santé, à la justice, à l’éducation …).

Dans le même ordre d’idées, la cohésion sociale devient une condition indispensable au véritable bien être des personnes.

Plus largement, les notions de développement humain et de capitale sociale (utilisé par les organisations internationales) sont également associées à celle de bien être social.

« Le capital social correspond à l’ensemble constitué des ressources relationnelles, culturelles et symboliques d’une société auquel l’individu peut recourir pour améliorer sa situation économique et accroître son pouvoir social » BOURDIEU.

Au bien être social sont donc associés à un niveau de vie suffisant et un mode de vie harmonieux.

Remarque : Ces dernières années, dans les pays développés, le bien être a souvent été assimilé à l’accès à un ensemble de biens (de consommation)susceptible de donner à chaque individus la capacité de bien vivre dans la société. Le bien être se vend par le biais de thèmes récurrents : amélioration de la forme physique, mental plus serein, réalisation de l’épanouissement

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