Fiche de lecture les 30 glorieuses
Fiche de lecture : Fiche de lecture les 30 glorieuses. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Grégoire moppppo • 14 Mars 2020 • Fiche de lecture • 616 Mots (3 Pages) • 566 Vues
Fiche de lecture :
« les trente glorieuses ou la révolution invisible », Jean Fourastié
I/ Introduction
Paru en 1979, « Les Trente glorieuses » est le bilan des travaux de J. Fourastié sur l’économie française pendant 30 ans. Il considère donc que l'espoir des individus d’éviter à la misère a été achevé au cours des trente années en question (les 30 glorieuses), en France et dans la plupart des pays développés. Il avait donc « prévu » cette période de croissance exceptionnelle.
II/ L’auteur
Jean Fourastié est un économiste français né en 1907 et mort en 1990. Il est auteur, d'une quarantaine d'ouvrages, connu notamment pour avoir été à l'origine de l'expression les « Trente Glorieuses » désignant la croissance économique qu'ont connue la France et les pays industrialisés de la fin de la Seconde Guerre mondiale à la premiere crise économique (1947-1973). Il est notamment docteur en droit et diplômé de l'École libre des sciences politiques (Sciences Po). Il a travaillé pour l’OECE (ex. OCDE) et fut professeur à l’IEP de Paris.
III/ Des explications accessibles à tous
Réputé pour sa vulgarisation des choses, J. Fourastié n’hésite pas à baser son livre sur des exemples concrets. Son livre se décompose en trois parties principales :
• La première, s’appuie sur des faits crédibles, il évoque sans expliquer en détails, les différentes évolutions dans les domaines économiques et sociaux, en France.
• La seconde partie développe les raisons d’une telle évolution.
• La troisième partie porte sur les conséquences et les dangers de ces trente glorieuses à travers les exclusions sociales et les inégalités de revenus.
Dans cette première partie, il prend comme exemple deux villes : Madère et Cessac, qui sont en réalités les mêmes villes à deux périodes différentes. Il propose aussi beaucoup de tableaux ou d’extraits d’oeuvres d’autres sociologues ou économistes.
IV/ Une utilisation massive des sources extérieures
L’auteur cite à plusieurs reprises des documents provenants de l’INSEE, source qu’il qualifie de « fiable et indispensable à toutes analyses socio-économiques ». Il ne cesse de comparer les sources et de les remettre en cause pour mieux appréhender les chiffres. Selon lui, chaque chiffre a une signification et il faut savoir prendre du recul sur chaque tableaux proposant des informations.
Cependant, il est confronté aux difficultés liées à la rareté des sources sur cette période et au manque de précision de certains recensements, notamment dans les villages. Il fait donc très attention aux chiffres utilisées.
Comme il le dira : « À la limite, la science économique n’est et ne peut être que le commentaire rationnel des informations issues des statistiques » (note, p. 47).
On pourrait d’ailleurs remettre en cause l’évolution démographique qu’il défend, du fait de l’augmentation de
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