Exemple d'épreuve SES ère
Étude de cas : Exemple d'épreuve SES ère. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Draski • 26 Juin 2018 • Étude de cas • 2 163 Mots (9 Pages) • 640 Vues
RETHORET Pour le 30/04
Quentin
1ère ES3
Devoir Maison : Entraînement à l’épreuve composée :
Première Partie :
1) Le groupe d’appartenance est pour un individu , le groupe dans lequel il vit et dans lequel il a évolué , l’individu se considère alors comme membre de ce groupe car il entretient des relations avec le groupe et que le groupe le reconnaît comme membre .Le groupe de référence est le groupe que l’individu prend en modèle de conduite , il intègre alors certaines normes , des comportements et des valeurs du groupe . Le groupe de référence peut alors être complémentaire mais également rentrer en conflit avec le groupe d’appartenance ce qui peut amener au remplacement des normes et des valeurs du groupe d’appartenance par celles du groupe de référence. On assimile alors le groupe d’appartenance avec la socialisation primaire et le groupe de référence avec le socialisation secondaire
2) Un groupe social est un corps de personnes qui partagent tous des objectifs ou des caractéristiques communes, c’est un ensemble de liens de nature amicale, mondaine, politique ou encore professionnelle entre des individus au sein ou en marge des ensembles organisés. On distingue deux catégories de groupes sociaux , les groupes primaires qui sont de taille réduites mais avec des liens forts et directes entres personnes qui se connaissent . Les groupes secondaires sont de tailles beaucoup plus grands et regroupent des personnes qui ont certes des points communs mais qui ne se connaissent pas forcément avec des relations que l’on peut qualifier de fonctionnelles plus qu’affectives .Quand on dit qu’un groupe social est compliqué à mobiliser on parle alors des groupes secondaires, en effet comme dit précédemment les groupes primaires sont fortement liés , il est donc facile de les réunir . A l’inverse les groupes secondaires comportent des individus qui ne se connaissent pas forcement , ils ne viennent pas donc tous du même milieu social et ne partagent pas tous les mêmes normes et valeurs, la mobilisation est alors bien plus compliquée .Les chômeurs sont un exemple de la difficulté de mobiliser des individus de même groupe social , les personnes sans emploi viennent de plusieurs milieux sociaux différents , ils ne se connaissent pas et peuvent ne pas s’apprécier ou se comprendre . L’entre soi est l’exemple type de la volonté des individus à vouloir rester entre personnes issues du même milieu social.
Deuxième Partie :
Ce document est un tableau en colonnes et en lignes montrant le taux d’adhésion à au moins une association selon les catégories socioprofessionnelles d’après l’Insee en France en 2013. En colonnes se trouvent les différents types d’associations possibles et en lignes se trouvent les différentes catégories socioprofessionnelles .
Tout d’abord on remarque que les catégories socioprofessionnelles qui adhèrent le plus aux associations sont les cadres et professions intellectuelles supérieures (60,1%) et les professions intermédiaires (52,0%) , ces catégories socioprofessionnelles demandent pour la plupart un certain nombre de diplômes et d’études , nous savons selon plusieurs études montrant la relation entre les professions et le milieu social , que les professions demandant des diplômes et des études comportent plus des personnes appartenant à un milieu social élevé. A l’inverse on remarque que les catégories socioprofessionnelles qui adhérent le moins aux associations sont les ouvriers (32,0%) et les employés (36,8%) , en sachant que les ouvriers et les employés sont en grande partie représentés par des personnes issus de milieux sociaux défavorisés ou moins élevés que les cadres par exemple. On remarque que plus d’un tiers de cadres et professions intellectuelles qui adhérent à des associations adhérent à des associations sportives , ces associations sont souvent à but personnels et bien souvent payantes , les associations sportives(17,5% dans l’ensemble) sont les plus représentées dans toutes les catégories à l’exception des agriculteurs , cela peut être expliqué par le fait que les agriculteurs soit excentrés de la ville et de son activité . Cependant les agriculteurs adhérent à beaucoup de syndicats (9,4%). Les cadres et les professions intellectuelles adhérent également beaucoup aux associations culturelles (18% et 11,8%), contrairement aux ouvriers par exemple (3,8%) , cela peut s’expliquer par l’accès plus simple à la culture pour les milieux sociaux les plus favorisés .
D’après cette étude on peut donc constater les contrastes des adhésions aux associations des individus selon leur milieu social et de leur influence.
Troisième Partie :
Un réseau social est un ensemble de liens de nature amicale , mondaine , professionnelle ou politique , tissé entre des individus au sein ou en marge des ensembles organisés. Un réseau social est donc une configuration de relation inter-personnelle non réductible au statut officiel des ses membres.A l’aide de ces 3 documents nous verrons les rôles des réseaux sociaux . Premièrement nous verrons comment les réseaux sociaux forment une sociabilité particulière pour les individus , ensuite nous verrons comment les réseaux sociaux influent sur le capital social et le rôle des liens dans les différentes catégories sociales .
La sociabilité est un ensemble de relations ou de formes vis à vis d’un autre individu caractéristiques d’une société et du milieu social. Ces relations se forment dans des lieux et contextes variés tels que le travail , la famille ou encore des associations.
Le document 1 nous présente un tableau des pourcentages des personnes en situation d’isolement relationnel selon leur caractéristiques sociales , en France en 2012 d’après la Fondation de France et TMO Régions, les solitudes en France .
Il permet de nous rendre compte de l’impact réel de réseaux sociaux sur les individus et la société en elle même . Tout d’abord on peut constater que l’âge est un des facteurs les plus impactant dans l’isolement relationnel , on remarque que les 18-29 ans ne sont pas du tout soumis à cet isolement , à l’inverse on voit que les plus de 75 ans sont à 21 % isolés , d’après le tableau on peut établir un ordre de croissance entre le pourcentage d’isolement et l’avancement de l’âge. Avec ces statistiques il est facile de faire un lien entre la présence des réseaux sociaux et l’isolement relationnel , en effet les jeunes adultes entretiennent beaucoup de relations qu’elles soit à l’école , au travail etc , cependant les personnes âgés souvent retraitées n’entretiennent plus autant de relations avec autrui.
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