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Epargne et financement

Dissertation : Epargne et financement. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2016  •  Dissertation  •  1 106 Mots (5 Pages)  •  1 210 Vues

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TD 1 MACRO : Epargne et financement

Analyser le rôle de l'épargne dans le financement de l'investissement.

Problématique proposée : Quelle est la relation entre l’épargne et le financement de l’investissement ?

Epargne : l’épargne peut être définit comme la part du revenu qui reste disponible pour accumuler des actifs physiques et des actifs financiers.

  • Epargne financière : Qui est suivant les cas placée ou thésaurisée
  • Epargne non-financière : qui correspond aux investissements des ménages notamment en logements

Investissement : est une dépense immédiate en vue de recettes futures ou d’économie de coûts.

INTRODUCTION

L'épargne des ménages ou des entreprises est la part du revenu qui n'est pas utilisée pour la consommation immédiate et qui est mise en réserve en vue d'une dépense future ou d'un meilleur rendement. Une partie de l'épargne est confiée aux banques qui la rémunèrent par un taux d'intérêt et s'en servent pour accorder des prêts à leurs clients. L’épargne joue un rôle majeur sur le financement de l’investissement.

En effet, en augmentant le niveau d’épargne, les entreprises financent plus facilement leur investissement : les conditions de l’offre sont réunies. Mais la motivation de l’investissement diminue car le niveau de consommation et donc de demande effective diminue : les conditions de la demande sont détériorées.

Ainsi, les entreprises ont besoin de fonds pour investir : la faiblesse de l’épargne qu’elle provienne des entreprises ou des ménages, peut limiter le financement de l’investissement. L’épargne est donc une condition nécessaire pour investir .Mais rien ne permet d’affirmer que cela soit une condition suffisante : les entreprises investissent certes quand elles ont les moyens de le faire, mais aussi quand elles ont des débouchés. Une trop forte épargne peut ainsi, en réduisant la consommation, limiter la demande effective et rendre l’investissement moins intéressant. Quelle est alors le rôle de l’épargne dans le financement de l’investissement ?

  1. L’épargne au cœur de l’investissement.

  1.  L’épargne des entreprises pèsent sur l’investissement


La différence avec le financement interne est que cette épargne a un coût : le taux d’intérêt réel d’après les néo-classiques. Ainsi, avant d’emprunter et donc investir, l’entreprise doit vérifier la rentabilité de cet investissement. Pour cela, les entreprises, d’après les néo-classiques, vont adopter un comportement à la marge : elles comparent ce que leur coûte une unité de capital supplémentaire investi (le taux d’intérêt réel) avec ce que cela lui rapporte (la productivité marginale). L’entreprise va donc investir si elle fait un profit supplémentaire, c’est-à-dire si le taux d’intérêt réel est inférieur à la productivité marginale du capital. Ainsi, plus le taux d’intérêt réel sera faible, plus le nombre de projets d’investissement passera cette condition, plus les entreprises vont acquérir des biens         durables. Plus l’offre de capital sera importante, plus le taux d’intérêt réel diminuera,         ce         qui         favorisera         l’investissement.
A contrario, la faiblesse de l’épargne génère une hausse des taux d’intérêts réels et donc des difficultés de financement de l’investissement.

Cette forte corrélation entre niveau d’épargne et taux de croissance de l’investissement est donc bien le signe de l’importance des conditions de l’offre : l’épargne paraît être un préalable à l’investissement.

  1. L'épargne  des ménages source d'investissement permettant l'accumulation du capital

L’épargne des entreprises se révèle souvent insuffisante pour l’investissement souhaité des entreprises. Dans ce cas, l’entreprise fait appel à l’épargne des ménages.

La question des craintes d’une insuffisance d’épargne limitant le financement des investissements, ou d’un excès d’épargne limitant les débouchés en raison d’une insuffisance de la consommation, constitue une question déterminante dans l’analyse économique. En effet, l’arbitrage des ménages entre épargne et consommation n’est pas sans conséquence sur le niveau de l’investissement. L’épargne est traditionnellement à l’origine du processus d’accumulation du capital et détermine pour une part le niveau futur de la croissance économique.

L’opposition entre classiques et keynésiens est ici déterminante pour comprendre les enjeux autour de l’épargne. Pour les classiques dans le prolongement de la loi de Say, l’offre crée sa propre demande, il ne peut y avoir de crise de surproduction découlant d’une insuffisance de la demande. Par conséquent, si les marchés fonctionnent correctement, ils devraient conduire à un équilibre de l’offre et de la demande de capitaux sur le marché financier, et donc conduire à un équilibre entre épargne et investissement. L’épargne ne peut exister en surabondance pour les classiques, car la thésaurisation est impossible parce que l’épargne rencontre toujours l’investissement correspondant.

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