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En quoi la place de la femme a évolué au fur et à mesure des générations ou des évènements ?

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Par   •  1 Janvier 2023  •  Synthèse  •  1 257 Mots (6 Pages)  •  266 Vues

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En quoi la place de la femme a évolué au fur et à mesure des générations ou des évènements ?

PLAN

- L’éducation des filles : un moteur de changement ;

- Qu’est-ce-que la féminisation de l’emploi ? Quelle est son ampleur ?

- Qu’elles sont les inégalités qui perdurent ?

Simone de Beauvoir disait « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez reste vigilantes votre vie durant ». C’est vrai, la place de la femme a souvent évolué au fur et à mesure des générations est des événements. Souvent inégalitaire, cette place change grâce à plusieurs facteurs : d’abord l’éducation des filles en perpétuelle évolution ; puis l’ampleur de la féminisation qui est très significative dans ces changements et enfin les inégalités connus mais qui perdurent qui nous rappelle que les femmes n’ont pas une place assurée.

  1. L’éducation des filles : un moteur de changement

Malgré une scolarisation historiquement plus tardive, il est désormais attesté que les filles ont un meilleur niveau scolaire moyen que les garçons. Les résultats montrent un paradoxe : les filles réussissent mieux à l'école que les garçons et, pourtant, elles s'engagent moins qu'eux dans les filières supérieures « prestigieuses ». Par exemple, selon les statistiques de l’ONISEP, les filles ne représentent que 30 % des effectifs dans les classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques. Ce constat peut notamment s'expliquer par la socialisation différenciée selon le genre. Dès leur plus jeune âge, les garçons sont, davantage incités à la compétition et à la concurrence que les filles, ce qui favorise l'ambition, notamment dans le choix des études. Les professionnels de l'éducation participent à ce phénomène, dans les crèches et les écoles maternelles, il apparaît que les petites filles sont moins stimulées et moins encouragées à des activités collectives que les garçons. L'enseignement secondaire joue également un rôle dans cette distinction de genre : les garçons sont plutôt félicités pour leur performance, tandis que les enseignants mettront davantage l'accent sur le sérieux ou l'assiduité des filles.

Ainsi, de manière inconsciente, l’école anticipent le futur rôle des femmes – et des hommes - dans la société et concourent à le renforcer. Et bien qu’alertés, les professeurs ont inconsciemment des attitudes différentes envers les deux sexes.

  1. Qu’est- ce que la féminisation de l’emploi ? Quelle est son ampleur ?

Depuis les années 1960, la croissance du taux d’activité féminine constitue l’une des transformations majeures du monde du travail. Cette progression ininterrompue et de grande ampleur conduit aujourd’hui, pour la première fois, à une répartition quasiment paritaire des actifs (48 % de femmes actives en emploi en 2013 contre 37 % seulement en 1975).

La féminisation d’une profession ou d’un métier renvoie généralement à l’augmentation du nombre de femmes dans ce qui est défini comme une activité masculine. Cette féminisation des emplois s’est accrue et diversifiée avec les conquêtes féministes liées aux droits et à la place des femmes dans la société.

Des études mettent en lumière de nombreux aspects auxquels sont confrontées les femmes qualifiées lorsqu’elles décident d’entrer dans des mondes où le prestige est associé aux hommes. En effet elles font face à : la représentation de leurs rôles d’épouses et de mères ; aux craintes masculines de dévalorisation provoquées par leurs arrivées ; à la division du travail qui appuie les principes de différenciation et de hiérarchisation des taches masculines et féminines ; et enfin aux gestions de carrières qui vont souvent contre les discriminations liées au phénomène du « plafond de verre ».

En effet la représentation des femmes est le sujet principal du livre The Handmaid Tale de Margaret Atwood. Dans cette dystopie de la condition féminine nous est décrit la soumission de la femme dirigée par un totalitarisme religieux. Cet ouvrage expose un système d’esclavagisme de la femme réduite au plan de bétail pour certaine. Les rôles sont catégorisés par couleur et plus ou moins enviable. Les épouses en ont le « meilleur » rôle dans l’organisation malgré qu’elles restent asservies à un homme qui les possèdes et les réduits au fait d’être juste « épouse » de ces hommes. Ensuite les servantes qui sont l’épicentre de cette société car elle représente la survie des hommes mais sont abaissée à un rang d’esclave sexuelle, leurs rôles est de se reproduire. Et pour finir Les Marthas sont les gouvernantes et cuisinières, considérée comme « non-femme » par le reste de la société car elles sont trop vieilles ou simplement stériles.

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