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En quoi la famille permet-elle la mobilité sociale

Dissertation : En quoi la famille permet-elle la mobilité sociale. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Septembre 2016  •  Dissertation  •  1 958 Mots (8 Pages)  •  3 594 Vues

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Shirinyan Lili TES2

Sujet : En quoi la famille permet-elle la mobilité sociale ?

Analyse du sujet: La famille est une communauté d’individus réunis par des liens de parenté. C’est également une institution fondamentale du processus de socialisation des enfants car elle intervient en premier. La famille  transmet à l’enfant les normes, les valeurs les conduites à adopter afin de permettre son intégration dans la société. Les valeurs se sont les idéaux de la société et de la famille. Ces idéaux s’incarnent dans des normes et ces normes se sont des règles de conduite. Or ces normes et valeurs varient en fonction du genre et du milieu social c’est ce qu’on appelle une socialisation différentielle.  Cependant la famille a un rôle important dans la mobilité sociale. En effet la mobilité sociale est un processus par lequel un individu peut changer de catégorie sociale durant sa vie (intra générationnelle), pouvant l’amener à appartenir à un milieu social différent de celui de ses parents (intergénérationnelle).

Problématique: La famille étant le premier lieu de socialisation a-t-elle un comportement compatible pour permettre ou pour favoriser la mobilité sociale ? Participe-t-elle activement à a socialisation de l’enfant ?

1èrepartie: Lors de la socialisation primaire la famille transmet des normes et des valeurs aux enfants visant favoriser la réussite scolaire

Annonce des sous-parties : La transmission de ces normes et valeurs est inégalitaire et varie donc selon le genre et les milieux sociaux.

Affirmation

Explicitation

illustration

1. Parce que la transmission des valeurs et des normes varie selon le genre

La famille transmet une relation à l’institution scolaire.

Avant l’entrée en maternelle la famille a transmis le langage, l’habitude des livres, l’habitude des questions-réponses, la position de l’espace-temps.

Certaines transmissions sont favorables à la réussite à l’école d’autres non.

En effet lors de la socialisation primaire la famille détermine elle-même le genre de l’enfant en lui proposant des activités propre à son identité.

En exerçant des jeux la famille facilite la réussite scolaire, or ces jeux ne sont pas les mêmes pour les filles et les garçons. On détermine donc en quelque sorte les activités que l’enfant va exercer à l’âge adulte. Cependant la socialisation des filles est plus compatible avec l’école que celle des garçons. Cela va déterminer ainsi le choix de l’orientation que les enfants vont faire. Les garçons ont toujours plus de liberté alors que les femmes acceptent leur futur rôle de mère de famille et font leur choix selon ce rôle.

Pour les filles : des jouets et des vêtements roses, des poupées       Pour les garçons : des vêtements bleus, des voitures etc.

  Les filles s’exprime mieux à l’écrit et à l’oral et les garçons se repèrent mieux dans le temps et dans l’espace.

  En 2011-2012 en France la part des filles dans la voie littéraire est de 79.7 %, dans la voie ST2S 91.2%, dans la voie scientifique 46.1 %  et dans la voie STI2D 7.1%(doc.3)

  36 % des femmes ayant un père cadre sont diplômées de bac+5 ou plus contrairement à 41 % des Hommes (doc.2)

2. Parce que la transmission des valeurs et des normes varie selon les catégories, le milieu social

La socialisation différentielle se traduit par les différents milieux sociaux. Les pratiques culturelles pendant l’enfance varient selon la profession et le niveau des études des parents. Les plus aisés et les plus diplômés sont plus favorables à la pratique culturelle. Il y a des familles qui transmettent un capital culturel d’autres non.  Certaines familles vont mettre en place des stratégies résidentielles en choisissant une école privée et prestigieuse pour l’enfant avec des cours particuliers etc.

La fréquentation des pratiques culturelles augmente donc avec le niveau de diplôme des parents. Cela peut varier avec la profession du père également.

Dans une famille aisée on incitera plus les enfants à faire de longues études, et inversement dans une famille plus modeste on incitera moins

Tout cela influence beaucoup la réussite à l’école donc permet la mobilité.

On remarque cependant que malgré les inégalités, les enfants d’ouvriers issus de catégories moins aisés pratiquent à la culture et sont présents dans les voies générales et technologiques. C’est parce que les parents consacrent du temps à suivre la scolarité de l’enfant peu importe la catégorie. Cela montre que les parents ouvriers, employés (etc.) incitent de plus en plus leurs enfants à faire des études pour atteindre une position sociale mieux, une vie meilleure etc. Ça va donc permettre l’ascension sociale.

81 % des enfants ayant un père cadre lisent des livres contrairement à 51 % des enfants ayant un père agriculteur. (doc.1)

En 2011-2012 en France les 38.7% des élèves de première S ont un parent cadre contrairement à 11.8% de première ST2S. En 2011-2012 en France 36.8 % des élèves de première STMG ont un parent ouvrier contrairement à 18.2% de première S (doc.3)

Le père d’Imane étant un ouvrier qualifié n’a pas un niveau de diplôme exceptionnel, mais il a des valeurs favorables : politesse, langage, gestes, ton posé, douceur et calme dans la voix, gestes accompagnant son discours.

Il s’occupe beaucoup de scolarité de ses enfants, il suit les notes d’Imane. Il a mis en place des rythmes familiaux très réguliers, il donne des conseils à ses enfants sur la manière d’organiser le travail (doc.4)

Conclusion partielle et transition : Ainsi la famille intervient dans la socialisation des enfants en premier en leur transmettant des normes et des valeurs qui varient selon le milieu social et le genre. Cette transmission peut être favorable ou non dans la réussite scolaire. Les enfants dont les parents ont des diplômes supérieurs ont plus de chance à réussir à l’école mais cependant malgré ce fait on peut remarquer que les familles ouvrières donnent une place importante aux études, et mêmes s’ils n’ont pas fait des études, ils consacrent du temps pour les études de leurs enfants afin de permettre la mobilité sociale ascendante.

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